GC 2022 : Preview de Company of Heroes 3

Dire que Company of Heroes 3 est attendu de pied ferme est un euphémisme, et pas seulement parce que le deuxième épisode est sorti il y a presque dix ans. Surtout, il est encore beaucoup joué pour un titre aussi ancien, et même le premier épisode a encore ses aficionados.

Relic le sait bien, et a tiré des leçons de l’échec critique et public de Dawn of War III, et a décidé de consulter les joueurs dès le début du développement, en utilisant les mêmes méthodes et les mêmes outils qu’Amplitude Studios, Games2Gether. La démo qui nous a été présentée était donc déjà le résultat de la prise en compte du feedback des joueurs, en plus de l’évolution naturelle du développement du jeu.

Nous avons donc pu essayer un jeu bien plus beau que ce qui avait été présenté lors de la première alpha, par le biais de deux missions solo situées en Italie. L’occasion de s’essayer à la toute nouvelle carte de campagne dynamique, qui permet de préparer au mieux nos missions sur le terrain, en procédant à des reconnaissances aériennes, en pilonnant les positions ennemies depuis un navire, ou en déplaçant nos blindés pour augmenter nos effectifs en un point donné. 

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Une fois un objectif atteint, on passe en mode RTS classique : la mission sur laquelle j’ai passé le plus de temps nécessitait de capturer des points de contrôle et de percer les lignes ennemies, retranchées derrière un pont, tout en évitant des bombardement et en trouvant un moyen de détruire les avions ennemis. Autant vous dire que ce n’était pas de la tarte (de l’aveu même des développeurs), même si cela m’a permis d’expérimenter certaines nouveautés de ce nouvel opus, comme la possibilité de détruire les bâtiments dans lesquels se sont retranchés les ennemis, l’importance de la verticalité des maps pour obtenir un avantage, notamment via les unités de snipers à notre disposition, ou encore la Pause Tactique, qui permet de planifier les déplacements de nos unités (et qui ne sera accessible qu’en solo ou en escarmouche contre l’IA). 

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Pour une noob du RTS comme moi, ce fut mission impossible, et j’ai subi échecs sur échecs en tentant de franchir ce satané pont, malgré les efforts de mes ingénieurs, qui ont tenté de construire des sacs de sable et de réparer mes engins, et de mes troupes de tirailleurs, de bazooka, ou encore de mortiers. Cependant, j’ai vu mes voisins plus aguerris faire un meilleur usage que moi des batteries anti-aériennes chipées à l’ennemi, et des unités produites en exploitant intelligemment les ressources obtenues par la capture des points de contrôle que j’avais négligés. Et malgré mon niveau abyssal, cette petite heure de jeu a quand même laissé entrevoir des possibilités d’amélioration rapides, et suffisamment d’options pour que les vétérans de la série investissent dans ce nouvel opus.