Test : Disney's Aladdin (Master System, Game Gear)
Retrouvez ici le vidéo-test de Mr.X sur ce jeu.
Dans la continuité de La Petite Sirène, Aladdin fit partie des films qui ont relancé les studios Disney à la fin des années 80 et au début des années 90. L'adaptation du film sur Mega Drive par Virgin et David Perry fait partie des classiques de la console, au point d'éclipser toutes les autres.
Pourtant, ces versions Master System et Game Gear sont assez intéressantes. Le parti-pris esthétique est proche de celui de la version MD, avec une volonté affichée de se rapprocher d'un rendu "dessin animé", contrairement par exemple au titre de Capcom sur SNES qui fait très "jeu vidéo" (mais qui est quand même très sympa).
Le déroulement du jeu suit scrupuleusement la trame du film : on commence par deux séquences de course-poursuite dans les rues, puis sur les toits de la capitale d'Agrabah, avant de partir à la recherche de lampe magique dans la caverne, puis de s'en échapper à dos de tapis volant. On retrouve ensuite une seconde séquence de vol pour emballer Jasmine, et on termine par un stage dans le palais avant l'affrontement final avec Jafar.
Point de séquence dans la prison, donc, et pas non plus de délire avec le Génie comme sur Mega Drive. Presque pas de combats non plus : le jeu est quasiment dépourvu d'ennemis, et les quelques gardes que l'on croise doivent être soit esquivés, soit étourdis en leur lançant une des rares pierres qu'on trouve sur notre chemin. Le seul challenge est donc d'éviter les obstacles, et de tomber dans des trous.
Aladdin dispose de nombreux mouvements, puisque qu'il peut courir, sauter, s'accrocher à des plateformes, faire des glissades, et même prudemment marcher accroupi. Son animation est très détaillée, et on évidemment de gros, gros flashbacks (ha !) de Prince of Persia en le regardant se mouvoir avec autant d'élégance, et de précision. Il faut parfois se repositionner pour accrocher une plateforme, mais ce n'est jamais galère, et de toutes façons on est rarement pressé.
En effet, le jeu est vraiment très facile, et il suffit de prendre son temps et de s'appliquer pour progresser sans problème. Seul le dernier stage, et le boss final, posent un - petit - challenge, et tous ceux qui précèdent sont une véritable promenade de santé. Les niveaux sont également très courts, et peu nombreux par dessus le marché. En comptant les très nombreuses cinématiques, le jeu se termine en une grosse demie-heure, avec zéro replay value. Ce n'est plus très grave aujourd'hui, mais à l'époque on était en droit d'être déçu.
C'est dommage, car techniquement le jeu est vraiment impeccable. Les sprites sont joliment définis, les décors sont chouettes, les couleurs bien choisies avec des effets de dégradés sympa, et les musiques sont agréables. La Master System et la Game Gear sont bien exploitées, on voit qu'on a affaire à un jeu tardif dans la vie des consoles. D'ailleurs, en dehors de la résolution, et donc du niveau de "zoom" sur l'action, les deux versions sont identiques.
Aladdin sur les consoles 8 Bits de SEGA est un titre agréable. Joli, parfaitement jouable, et très fidèle au film. Trop, même, puisqu'en voulant coller à tout prix au matériau d'origine, il manque de substance, et se termine en deux temps trois mouvements.
Verdict
Points forts
- Très beau
- Parfaitement jouable
- Fidèle au film
Points faibles
- Trop court
- Trop facile
Commentaires
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