Test : Virtua Tennis (Arcade)

Et si on se faisait un petit coup de tennis, ça vous tente? C'est une nouvelle fois maître Sega qui s'y colle, place à Virtua Tennis alias Power Smash en japonais.

Un jeu de tennis pour tous les joueurs, c'est sûrement ce qu'ont voulu les développeurs de Sega en concevant ce titre qui a remis au goût du jour le tennis virtuel.
C'est donc la Naomi fer de lance de Sega à l'époque en arcade qui accueillait ce fabuleux titre qui a apporté à ce sport une vraie cure de jouvence. C'est avec l'entrée de Carlos Moya et de Thomas Johansson sur le court entrecoupé d' un petit replay en noir et blanc que le jeu se lance, une petite mise en bouche en 3D temps réel servant d'introduction et permettant d'admirer les qualités graphiques du titre sous tous ses angles.

Avec ce titre, on peut dire que le studio Hitmaker a vraiment fait dans la simplicité concernant les options de jeu avec seulement trois petits modes à savoir :

Arcade mode : on insère notre première pièce et c'est directement par ce mode arcade que le jeu commence en vous proposant de sélectionner un sportif parmi huit compétiteurs professionnels issus de l'ATP tour masculin et donc de concourir à un championnat en cinq étapes.

Mode deux joueurs : qui comme dans l'accoutumée vous permettra de taper de la balle a deux. Un mode de jeu sauvagement inclus sur le mode arcade qui ne donnera même pas le choix du stade sur lequel on voudrait jouer et non plus la possibilité de jouer en double, donc en coopération, dommage!

Tournament mode : un mode a débloquer dans le menu test du jeu. Ce mode est idéal pour les concours ou chaque joueur a le droit qu'à une seule chance, ici pas de continue c'est donc en 1 crédit qu'il faudra terminer le jeu et se classer au high score en un minimum de temps. Ce mode de jeu ne supporte pas les 2 joueurs.

Virtua Tennis vous proposera donc de sélectionner une des huit stars de l'époque : Jim Courier (Usa), Cédric Pioline (France), Tim Henman (Royaume Unis) Tommy Haas (Allemagne) Carlos Moya (Espagne), Thomas Johansson (Suède), Yevgeny Kafelnikov (Russie), Mark Philippoussis, stars possédant leurs propres caractéristiques, comme Johansson qui court plus vite ou alors Pioline qui est à l'aise sur toutes les surfaces et de cela concourir sur les trois types de surfaces existantes, le gazon dont la particularité est d'amortir réellement le rebond des balles, le sol dur qui valorise les rebonds et la rapidité des balles, la terre battue qui s'avère être un mélange des deux.

La jouabilité :

Au niveau maniement jamais je n'ai vu un jeu de tennis en 3D aussi simple à prendre en main, on est bien loin d'un certain Pete Sampras (pc/psone) ou encore Top Spin (xbox), ici place au stick et seulement deux boutons :

Dans le genre on va pas se prendre la tête, le bouton A possède de multiples fonctions qui sont déterminées automatiquement par la Naomi selon votre emplacement sur le terrain. Un bouton A qui vous permet de servir, de tirer/réceptionner plus ou moins fortement selon le temps de maintient de celui-ci, de smasher, ou d'amortir la balle en mettant le stick vers l'arrière.

Le bouton B vous permettra aussi de servir avec un léger petit effet mais aussi de lober votre adversaire. Au moment du service une barre de chargement d'énergie s'affiche, plus celle-ci est remplie plus le service sera rapide et du coup plus dur a réceptionner par votre adversaire.

Et graphiquement ?

Le jeu n'a pas si mal vieilli que cela avec presque huit ans déjà dans les jambes on peut dire que le soft de maître Sega était bien en avance à l'époque. La 3D est toujours aussi fine, les textures très propres, aujourd'hui encore on peut dire que l'ensemble tient la route, les cinq stades sont toujours aussi bien modélisés et bondés d'un public 2D/3D, le terrain s'assombrit de temps à autre simulant le passage de nuages. Juge de touche, ramasseur de balles et les joueurs sont relativement bien recréés, l'ensemble est affiché sans la moindre trace d'aliasing, seul petit bémol qui lui était déjà reproché à l'époque s'avère être le visage des joueurs non animés!

Niveau animation justement seul ou a deux joueurs le tout bouge réellement bien sans l'ombre d'un ralentissement, les mouvements de nos tennismen sont toujours aussi bien décomposés, mouvements réalisés sans excès pour coller au mieux à la réalité. Pour apprécier toutes les qualités du titre, de nombreux ralentis de vos meilleurs smashs entrecouperont les sets.

Musicalement parlant?

Maître Sega a toujours été fort dans cet exercice et comme dans pas mal de productions vous retrouverez des compositions légèrement hard à coup de batterie et de guitare électrique, des morceaux qui donnent envie de taper la balle bien fortement, musiques que vous pourrez écouter intégralement dans le sound test du jeu (test menu Naomi), les bruitages tout comme les voix digits sont bien retranscrits et ponctuent parfaitement l'ambiance du jeu.

Difficile ?

Ben pas plus que ça, du moins en easy ou normal, dans les modes hard/very hard vos adversaires n'auront aucun scrupule et savent très bien jongler entre les balles courtes, amortis et les lobes mais à force de jouer vous saurez anticiper la machine ce qui sera moins évident si vous jouez avec un ami ;)
Pour terminer, sachez que si vous vous décidez d'acheter ce titre dans sa version GDrom, Sega recommande une dimm board équipée de 256mo de mémoire au minimum. À vos raquettes, bon jeu ;)

Test réalisé par notre ami Smiletkidi du site Arcade-system

Verdict

8

Points forts

  • Une prise en main simple et efficace.
  • Un jeu dont on se lasse pas.

Points faibles

  • Petite durée de vie! mais on y revient souvent.
  • Mode deux joueurs pas ettofé!
Avis des joueurs :
Note moyenne Nb avis
Arcade 8.8 4

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