Test : NiGHTS into dreams ... (Saturn)
Le rêve : Activité psychique du sommeil, désir, illusion... Voilà la définition que l'on peut trouver dans certains dictionnaires. Le fait de rêver est une image que l'être humain créer de la réalité, en l'exploitant à sa guise. Hors dans certains cas, le rêve peut prendre le contrôle de notre psychisme pour en devenir cauchemar. Voici la base d'un titre culte de la Saturn, un titre onirique, magique ou plus simplement virevoltant que bon nombre de possesseurs de la 32 bits n'oubliera jamais !
Mon confrère d'Objectif Sega, Pink, a testé il y a peu le jeu Rez sur Dreamcast. Je risque d'être un peu dans la même galère dans la mesure où expliquer Nights into Dreams (nom complet) est comme aller sur une plage de nudistes vêtu d'un parka ! Les développeurs de la Sonic Team, équipe dirigée par Yuji Naka, ont vraiment été chercher l'originalité à son paroxysme. Nights est le résultat de leurs songes...
Elliot quant à lui se trouve au coeur d'une partie de basket-ball. Il joue tranquillement avec ses amis, marque un panier. Ses potes le félicitent. C'est alors qu'intervient une bande de jeunes garçons, qui volent alors le ballon d'Elliot pour aller marquer un panier, histoire de lui mettre la honte devant ses amis. La suite, vous la connaissez, les membres du clan rival se transforment également et Elliot n'a plus qu'a courir jusqu'à apercevoir la lumière salvatrice.
Les Ideya se matérialisent dans le jeu sous forme de boules d'énergies. Elles sont de couleur différente, afin de les reconnaître. Ainsi, l'Ideya blanche représente la pureté, la bleue l'intelligence. La jaune quant à elle est synonyme d'espoir, la verte symbolise le développement, et enfin la rouge représente le courage. Cette dernière est très rare, car pour l'obtenir, il faut avoir les quatre autres qualités. Les Ideya gravitent autour de Nightopia et régissent ce monde.
L'ambiance sonore est extraordinaire. Les musiques ne sont pas habituelles à ce que l'on a pu entendre dans d'autres jeux. Ici, le tout a été orchestré d'une manière à ce qu'on s'imprègne de ces rêves. Son de cloche, petite mélopée atténuée par le bruit du vent et des feuilles, grande orchestration lors des boss. Nights sur le plan sonore fait très fort !
En matière de déplacement, Nights est un concentré de totale liberté, d'évasion et de maniabilité incroyable. Tous les mouvements sont instinctifs et ne pose aucun problème, dans ce qui a sans doute été pour les développeurs, un vrai casse-tête ! La durée de Nights est un peu ce qui déçoit le plus ! Comptez 8 mondes pour les deux enfants, plus un niveau final commun. Certes, après vous pourrez toujours essayer d'améliorer votre note (de A à F par niveau) mais c'est plus une question de survie qu'autre chose.
Mon confrère d'Objectif Sega, Pink, a testé il y a peu le jeu Rez sur Dreamcast. Je risque d'être un peu dans la même galère dans la mesure où expliquer Nights into Dreams (nom complet) est comme aller sur une plage de nudistes vêtu d'un parka ! Les développeurs de la Sonic Team, équipe dirigée par Yuji Naka, ont vraiment été chercher l'originalité à son paroxysme. Nights est le résultat de leurs songes...
L'avant Nights...
La Sonic Team, composée entre autres de Naka San, Oshima San ou encore Tizuka San ont longuement réfléchi à leur projet. Ils voulaient un titre à part sur Saturn, un titre qui sort de l'ordinaire où chaque seconde passée est un émerveillement pour les yeux du joueur. Yuji Naka a eu l'idée de ce concept "Simulateur de vol" en revenant des Etats-Unis vers le Japon. Au décollage, il eut un déclic. Oshima San, quant à lui, a eu l'idée des bases du rêve. Il a étudié de nombreux livres dont le sujet était la psychanalyse et les songes. Ainsi, en agissant de cette façon, nos deux génies ont créé une parfaite osmose entre le vol et le rêve. Le fait de savoir voler est l'un des rêves les plus fous de l'homme, et Nights allait permettre, dans une moindre mesure, de combler ce désir.Sonic Team, une patte de génie !
Sega nous convie à un formidable périple au centre du pays des rêves. Les ingénieurs de la Sonic Team ont en effet conçu un univers extrêmement réaliste et détaillé. Chaque niveau a été construit d'une manière de comprendre le déroulement de nos rêves, avec une pointe de poésie absolument touchante et un brin de psychanalyse. Mais pourquoi l'équipe de Yuji Naka a choisi un tel nom à son titre? L'explication réside dans le principe de la "Night Dimension" établie par un psychiatre allemand connu sous le nom de Friedrich Holtz. Cette dimension imaginaire n'existe que par le biais de notre cerveau, et parce qu'une conscience y réside. Lorsqu'on rejoint cet "univers", tous nos faits et gestes se matérialisent en fonction de la journée qu'on vient de vivre dans la forme réelle. Pour faire plus simple, à chaque rêve, on rejoint cette "Nights Dimension". Voilà pourquoi la galette qui tourne actuellement dans ma Saturn porte ce nom.Les cinématiques, point de démarrage à l'explication...
à l'allumage de la console, lorsqu'on attend un tant soit peu, on peut découvrir l'une à la suite de l'autre les cinématiques de nos deux protagonistes principaux, à savoir Elliot et Claris. Vous en conviendrez, ces prénoms ne disposent pas de sonorités japonaises, mais restent facile d'accès. La cinématique de la jeune fille débute alors qu'elle est en train de rêver. On la voit chanter dans une prairie, quand soudain l'environnement devient noir et place notre belle au coeur d'une audition. Le coeur battant, elle s'apprête à chanter. C'est alors que le jury se transforme en monstres bizarroïdes (des entités de couleurs noire et violette). La jeune fille s'enfuit et aperçoit la lumière du jour: c'est le début de son rêve.Elliot quant à lui se trouve au coeur d'une partie de basket-ball. Il joue tranquillement avec ses amis, marque un panier. Ses potes le félicitent. C'est alors qu'intervient une bande de jeunes garçons, qui volent alors le ballon d'Elliot pour aller marquer un panier, histoire de lui mettre la honte devant ses amis. La suite, vous la connaissez, les membres du clan rival se transforment également et Elliot n'a plus qu'a courir jusqu'à apercevoir la lumière salvatrice.
Nightopia
L'aventure qui arrive à Elliot et Claris n'est donc qu'une des innombrables péripéties ayant lieu chaque nuit dans la "Night Dimension" (si l'on suit la théorie de Holtz). Pour ces deux aventures hors du commun, Sega a rajouté des entités appelées les "Ideya". Ce sont ces Ideya qui créent chaque nuit le monde de Nightopia, mais également celui de Nightmare, qui est une variante maléfique de Nightopia. La "Night Dimension" englobe donc ces deux mondes parallèles, où la conscience est la clé de l'énigme. Nightopia est un monde ultra coloré habité par les Nightopians, un peuple pacifique vivant de pêche, d'amusement, de chant et de danse. Ce peuple serait bien impuissant pour lutter contre "Wizeman" le grand méchant de l'histoire. Voilà pourquoi Elliot et Claris vont intervenir, selon leur propre conscience.Les Ideya se matérialisent dans le jeu sous forme de boules d'énergies. Elles sont de couleur différente, afin de les reconnaître. Ainsi, l'Ideya blanche représente la pureté, la bleue l'intelligence. La jaune quant à elle est synonyme d'espoir, la verte symbolise le développement, et enfin la rouge représente le courage. Cette dernière est très rare, car pour l'obtenir, il faut avoir les quatre autres qualités. Les Ideya gravitent autour de Nightopia et régissent ce monde.
Je vole Jack, je vole !
Le gameplay de Nights, vous l'aurez compris, est donc très atypique. Au début de l'aventure, on vous demande de choisir entre Elliot et Claris. Ceci étant fait, vous allez vous retrouver de ce que pourrait apparenter comme un niveau (4 par personnage). Vous allez vous faire voler les "Ideya" (ou énergies) régissant le monde Nightopia, par les sbires de Wizeman (chaque "niveau" commence ainsi), c'est alors à vous de les retrouver et pour cela vous avez différentes manières. Vous pouvez garder l'apparence de Elliot (ou Claris), et vous balader en totale liberté dans l'univers ou alors vous prenez l'apparence de "Nights" l'entité volante afin d'aller chercher les Ideya (matérialisées par des boules de couleurs) situées dans les cieux. Vous vous rendrez vite compte que les meilleurs scores pourront être atteints en mixant les deux. Lorsque vous prenez "Nights" vous devez récupérer les énergies environnantes pour ensuite les collecter dans une grosse sphère qu'on pourrait qualifier de "collecteur". En fin de parcours, vous obtenez une note (de A à F) qui va jouer sur la suite des évènements, puisque la somme de tous les parcours établis dans le niveau (on compte 4 parcours par niveau) doit être égale à C minimum si vous souhaitez continuer vers un autre niveau, faute de quoi il faudra recommencer :)Les boss sont incroyablement originaux.
D'ailleurs, cela risque de vous poser problème au préalable, car on ne sait pas toujours ce qu'il faut faire. Heureusement, on comprend vite le système pour venir à bout des boss. La diva cantatrice ou le chat lanceur de cartes prouvent quand même que les développeurs jap abusent parfois un peu trop du saké (sic).Un jeu varié pour une manette spéciale
Au cours de votre "vol", vous aurez la possibilité de dénicher des bonus qui serviront à vous protéger, à gagner des points ou encore à effectuer des figures. En effet, un cercle spécial est là pour que vous exprimiez votre talent durant une dizaine de secondes. Vous pouvez ainsi effectuer plusieurs figures qui pèseront dans la balance en fin de parcours ! C'est dans cette optique de virtuosité (du vol) qu'est sorti le fameux pad dit "analogique". Cette dernière est beaucoup plus grosse qu'une manette Saturn habituelle, puisqu'en plus de posséder tous les boutons classiques, on y découvre un paddle analogique (une sorte de cercle avec un creux au milieu permettant une bonne prise en main). Ce pad est bien plus robuste que la manette et s'avère d'excellente qualité. Pour Nights, c'est un outil quasi indispensable dans la mesure où les sensations ressenties sont loin de celles qu'on peut avoir avec la manette standard !Voler dans le bonheur...
Ce bonheur pourrait être qualifié de technique, tellement la réalisation de Nights explosait bon nombre de standards à l'époque. Le tout est en effet animé en temps réel et d'une beauté prodigieuse. Jamais on n'aurait pu penser que la Saturn est capable de telles prouesses. Chaque mètre effectué dans le jeu est un émerveillement pour les yeux. Tout est frais, coloré, fin et varié. Chaque décor a fait l'objet d'une étude poussée et le level design s'en ressent. En effet, tous ces mondes peuvent être découvert à pied (on découvre alors des passages cachés) mais également en plein vol (là encore, des endroits inaccessibles à pied sont disponibles). On passera facilement des pentes escarpées d'une colline verdoyante, à une forêt touffue ou encore des hauts sommets de montagne à une caverne cauchemardesque. Les effets spéciaux ne sont pas en reste, et voir tous ces éléments tourner en temps réel tient du prodige, vu la fluidité de l'ensemble.L'ambiance sonore est extraordinaire. Les musiques ne sont pas habituelles à ce que l'on a pu entendre dans d'autres jeux. Ici, le tout a été orchestré d'une manière à ce qu'on s'imprègne de ces rêves. Son de cloche, petite mélopée atténuée par le bruit du vent et des feuilles, grande orchestration lors des boss. Nights sur le plan sonore fait très fort !
En matière de déplacement, Nights est un concentré de totale liberté, d'évasion et de maniabilité incroyable. Tous les mouvements sont instinctifs et ne pose aucun problème, dans ce qui a sans doute été pour les développeurs, un vrai casse-tête ! La durée de Nights est un peu ce qui déçoit le plus ! Comptez 8 mondes pour les deux enfants, plus un niveau final commun. Certes, après vous pourrez toujours essayer d'améliorer votre note (de A à F par niveau) mais c'est plus une question de survie qu'autre chose.
Verdict
8
Points forts
- +Une réussite visuelle
- +Musiques somptueuses
- +Animation sans faille
Points faibles
- -Faible durée de vie
- -Quelques légers bugs
Archives commentaires