Test : Divine Sealing (Mega Drive)


Divine Sealing
Divine Sealing
Shoot'em up
Je ne trouve pas les mots pour présenter ce jeu atypique de la console 16-Bit de SEGA.
D'un bon goût certain, Divine Sealing va nous amener dans les eaux troubles du Hentai.
Oui, ici "l'éditeur" C.X.Y a eu la bonne idée de mélanger le Shoot Them Up et le Hentai le temps d'un jeu. Et il faut bien l'avouer que ce mélange incongru est un concept original car c'est une première (et dernière) dans le monde du Shump et de la MegaDrive.

Help me and...

Malgré le fait que le scénario de ce jeu soit en japonais, on peut facilement en déduire que nous avons affaire à une histoire classique de Princesses à libérer et ce, de niveau en niveau, chaque "level" se conclue par un Striptease pour nous remercier de l'avoir sauvé.

Hormis ce scénario anecdotique au possible, propice à des scènes très osées;
Divine Sealing est un plus qu'un Shump pour pervers, c'est une expérience unique, ou notre dextérité et notre patience seront mises à dure épreuve.
C'est donc à un jeu réserver aux hommes les plus endurcis, et heureusement pour Sega Mag, je vais partie de ces surhommes, et c'est ainsi que je vais mettre à nu, sans mauvais jeu de mots, ce magnifique jeu vidéo...

Dans l'espace, personne ne vous entendra gémir.

Première chose qui saute au yeux, aucun menu n'apparaît à l'écran titre, donc exit le menu des options avec les traditionnels Sound Test, le choix de la difficulté et le nombre de vies.
Mais n'oubliez pas, nous avons affaire à une jeu pour les hommes, les vrais, pas la peine donc d'inclure ses " Features " pour joueurs Casual !
Pressons donc le bouton Start;
En premier lieu nous voilà face à un briefing expliquant l'histoire de ce jeu magnifique avec plus loin un message d'appel à l'aide d'une des demoiselles en détresse, mais zappons cela pour nos concentrer sur le jeu.

Nous avons donc affaire à un Shooting game, basé sur 5 niveaux possédant un classique scrolling vertical qui a fait ses preuves bon nombre de fois.
Chaque level possède un environnement qui lui est propre, tous aussi singuliers qu'assez déroutants...
nous voilà à bord notre vaisseau, une bête compétition sans nom. En effet, celui-ci, possédant un design élancé d'une grande classe est équipé en série d'un tir frontal et puis c'est tout...
Autant dire que le gameplay est très limité, mais 'heureusement' il existe des " Power Up ", mais ceci sont scriptés, à savoir qu'ils apparaissent qu'à des moments précis des stages et cela se résume à une vie en plus, à un " Tail Gun " (tir arrière) ou à deux-trois amélioration pour le tir frontal.

Un peu de Vaseline ?

Graphiquement, soyons honnêtes, c'est moche, très moche. Les même décors se répète, d'une laideur et d'un vide incommensurable. On ne peut même pas identifier les environnements que l'on traverse.
Marais ? Grotte ? Complexe industrielle ? No sé. Le pompon revient quand même au level 3, qui est juste 'awesome' avec ce que j'ose appeler une transition de toute beauté entre deux décors qui sont tout aussi jolis, chapeau l'artiste.
Les musiques, quant à elles sont risibles au possible, peu pêchues, monotones et répétant une même boucle musicale, elle vous agaceront vite.
Il y a quelque rares exceptions avec la musique de l'écran titre, celle des Boss et du dernier level, qui elle au moins sont vivantes et plutôt bien rythmées, mais reste à des années-lumière et bien en-dessous des compositions, de par exemple Galaxy Force II paru la même année et sur le même support.
Pour les bruitages c'est tout simplement l'hécatombe avec notamment un " BlubBlub " qui agresse littéralement nos oreilles sans prévenir dans les niveaux, le tout sans savoir pourquoi ! Qu'est-ce que signale ce bruitage ? Je me pose toujours la question.

Pour ce qui est de la maniabilité et du gameplay, minimum syndical. Le vaisseau répond bien, (malgré le fait qu'il soit trop vif) la gâchette aussi, on peut aller de haut en bas, de gauche à droite en diagonale, normal.
Parlons maintenant des animations, enfin, s'il y en a... En effet, même constat, minimum syndical, seuls quelques ennemis ont droit à une animation mais au rabais. Et oui, notre vaisseau et les boss sont juste de vulgaires Sprites immobiles en déplacement.

Parlons un peu du scoring, ici point de chaine, de multiplicateur ou de bonus gonflant notre score.
Ici un ennemi, quel qu'il soit, nous apporte 100 points et les boss 20 000 points et c'est tout.
Avis donc au superplayer...

Parlons d'ailleurs un peu du bestiaire.
Il est tout aussi original que le concept du jeu, à savoir que l'on aura tantôt affaire à des guêpe géante, des crustacés volant, des trucs à tentacules vertes (l'empreinte du hentai sûrement), des avions furtifs, des losanges volants, des Xénomorphes et j'en passe. La plupart des ennemis descendent, en utilisant les mêmes patterns de déplacement, sur nous sans attaquer, des ennemis suicidaires donc qui se font alors abattre mollement dans un indifférence troublante ou alors vous collerons aux miches.
Ainsi l'ennui et l'agacement guetterons à tour de rôle le pauvre joueur à l'esprit pas net qui à voulu jouer à ce jeu.

Must... Save... Porn !

Parlons enfin du noyau dur de ce jeu, dont tout l'enrobage " Shumpesque " servait à proposer ces scènes de nu osés et déconseillées au moins de 18 ans non accompagnés.
Des scènes qui auraient pu être amusantes, pouvant ainsi représenter dans une certaine mesure le repos du guerrier, mais...
Les jeunes filles se mettant alors peu à peu dans leur plus simple appareil, le tout dessiné alors en pixel art, sont assez laides et ne font guère rêver l'otak' qui sommeille en nous.
Peu sensuelles, le tout accentué par une palette de couleurs fluo du plus mauvais goût pour présenter les parties intimes, le tout représenté dans des poses classiques du Hentai d'il y a quelques années qui sont devenues depuis des stéréotypes du genre.

Déception ultime alors !
Si les scènes censées être moites et intenses nous remontent le cÂœur, j'ai bien peur que nous ayons affaire à une chose abominable qui aurait jamais dû exister, une chose qui incarne alors la honte du Shump et du boobs apparents. Nous voilà alors donc face à une affreuse daube made in Taïwan !

Plus que nos mouchoirs pour pleurer

Outre le fait que Divine Sealing soit un jeu "pirate", sans licence de SEGA et qui plus est une daube, à limite on s'en fiche, Beggar Prince nous a montré de fort belle manière qu'illégalité ne rime pas toujours avec jeu infâme.
Mais ce jeu est une abomination sans nom, pouvant causer des cécités et des pertes de l'ouïe momentanées (je ne plaisante pas).
Sans oublier sa maniabilité/gameplay exécrable au possible, et son niveau de difficulté mal jaugé, tantôt on peut passer un niveau les doigts dans le nez en maintenant la touche tir et d'autres où il faudra une patience digne d'un moine tibétain pour éviter d'envoyer valdinguer la cartouche et la console avec.
(À noté que lorsqu'on perd une vie (au nombre de cinq) on réapparait directement à l'écran, et que lorsque l'on fait un game over et que l'on utilise un continue (qui sont à l'infini) on recommence au début du niveau où l'on est mort.)

D'ailleurs, je ne sais même plus ce qui m'a motivé à faire ce test, me faire passer pour le pervers de service ou alors montre que Slaine n'est pas le seul joueurs Maso de la communauté ? Franchement, j'hésite. Reportez vous au dossier " Les dessous du Hentai " pour en savoir plus à ce sujet...

Verdict

1

Points forts

  • C'est quand même jouable.
  • Il bat Darwin 4081 par sa médiocrité.

Points faibles

  • Tout.
  • Ils ont réussi à faire pire que Darwin 4081...
Avis des joueurs :
Note moyenne Nb avis
Mega Drive 1.0 1

Commentaires

ah, un copain testeur de daube :content2: . Franchement je ne connaissais pas le jeu, pourtant j'en ai fait un paquet sur megadrive, mais celui ci m'était inconnu. Merci donc pour la découverte...
J'ai bien aimé le dernier titre "il ne reste que les mouchoirs pour pleurer", dire que certains aurait préféré utiliser les mouchoirs pour d'autres fonctions après un jeu hentai...:content2:
Merci pour ce test de super daube! Encore un jeu à éviter. lol Sinon, petite remarque à la Team, et sans vouloir être méchant avec Bogeyjammer, le test est blindé de fautes d'orthographe. Où sont donc passées les corrections?
Je suis content que mon premier test vous ai globalement plus, encore merci. :smile2:

Après au sujet des fautes d'orthographe et etc.
Je suis désolé des saignements oculaires que cela a provoqué.
J'aurais du mieux me relire et faire attention, encore une fois désolé.
Je ferai nettement plus gaffe la prochaine fois.

@Bko : En effet, ce jeu s'arrache à prix d'or, entre 80 € et 150 €.
Comme quoi le "seks" fait toujours autant vendre. :mrgreen:
pixeldream, 28 avr 2010 - 1:27
comme dirait indiana jones il y a des choses qu'il ne faut parfois pas déterrer :dcd: