Test : Aerial Assault (Master System)


Aerial Assault
Aerial Assault
Shoot'em up

Après la ballade sous-marine de mon test précédent, c'est au dessus du plancher des vaches que je vous emmène pour faire un petit voyage à Mach 2 dans Aerial Assault. C'est toujours du shoot et c'est encore sur Master System que ça se passe !

NAC ATTACK !

Le NAC est une organisation terroriste qui adore mettre le dawa ! Leur nouveau plan est un émetteur laser, EL, qui cause la panique en détruisant la couche d'ozone... Plus fort que Baygon le truc !! Pour mettre un terme aux agissements de ces malades, le Freedom Figthter, avion de chasse hyper perfectionné n'appartenant à aucune armée connue est nécessaire ; et le hasard faisant bien les choses, vous seul avez les capacités pour le piloter !

SAUVER LA COUCHE D'OZONE...

C'est en 5 stages qu'Aerial mettra vos nerfs à rude épreuve, du dessus de l'océan jusqu'à l'espace infini, voir la fin ne sera pas de tout repos. Les ennemis sont très nombreux, très agressifs et n'hésitent pas à jouer les kamikazes pour vous abattre. Pour contrer toute cette armada, votre arsenal est à la hauteur puisqu'entre les armes principales, les bombes additionnelles et les bonus de protection ce ne sont pas moins de 19 capsules différentes qui sont mises à notre disposition pendant le jeu. Pour obtenir une capsule d'armement, il suffit de tirer sur les ennemis les possédant, ennemis que l'on distingue facilement car ils tournent sur eux même alors que les affreux classiques ne font qu'avancer bêtement. Tir simple, triple, quintuple, octuple, multi directionnel, missile, boulet explosif... on a plus que l'embarras du choix, et cette mini liste n'est que pour le tir principal ! Vous en voulez encore ? Bombe simple, triple, napalm, boule de feu là aussi l'arsenal est conséquent...et rien ne sera de trop.

Comme pour tout SCHMUP normalement constitué, pas de grosse difficulté de jouabilité ici. On avance et on tire en évitant les projectiles ennemis, notre aéronef répond bien ; on retrouve d'ailleurs la même lenteur bien pénible déjà présente dans Submarine attack, et il faut rapidement choper un ou deux bonus de vitesse pour avoir une mobilité convenable. Il faudra surtout éviter de se faire toucher, car ici c'est la mort au premier impact qui nous attend, et les boucliers de protection sont très rares !

AFIN D'EVITER UNE COUCHE D'OS JAUNES !

Ce qui surprend lors des premières parties que l'on effectue, c'est l'aspect technique du jeu. Dès le premier stage on s'aperçoit que le décor évolue sur 2 plans de parallaxe. Cela semble anecdotique de nos jours, mais en 1990, et qui plus est sur une console 8-bit n'étant pas la mieux équipée pour ce genre d'effets cela est vraiment appréciable. Et ce premier niveau n'est pas le seul à nous en faire profiter. Ainsi, le stage 2 nous emmène très haut au dessus d'une épaisse couche de nuages, générés par 4 plans de différentiels !

En rajoutant des effets de luminosité qui font passer de plein jour à nuit noire pendant que le niveau se déroule, avec un très bel effet de soleil couchant au passage, ainsi que quelques effets orageux avec les éclairs qui déchirent le ciel juste avant d'affronter le boss. Comme dit un peu plus haut, vraiment impressionnant pour l'époque ! Bien sûr une telle animation se retrouve compensée par des décors pas des plus fournis en termes de détails graphiques, mais le visuel global du jeu est cohérent et reste tout de même acceptable. Au contraire cette sobriété rend le jeu plus agréable à jouer ;les tirs ennemis étant pour le coup très visibles.

AERI A LE SCEAU !!

Au milieu des Shoots de la console, Aerial s'en sort avec les honneurs. Il n'est pas le meilleur du lot, mais il a assez de qualités et d'atouts pour que l'on tienne compte de lui pour compléter une place dans sa Masterthèque ! Sa difficulté convenable réserve de belles surprises, à commencer avec certain boss qui sauront se montrer vicieux juste comme il faut. (Enfoiré du stage 3 !!) Bien que seulement composé de 5 stages (4 en mode facile), ces derniers sont assez longs ; ainsi il faut compter environ une quarantaine de minutes pour arriver à la fin une fois que l'on maîtrise le jeu, ce qui correspond en gros à une partie de TF3 au niveau de la durée. Sa replay value est importante, ne serait-ce que pour tester toutes les armes, de voir celles qui sont les plus efficaces contre les boss, ou qui facilitent certains passages ou au contraire peuvent rendre certaines phases justes impossibles.

C'est peut être un simple shoot, mais il est de SEGA, et il y a donc toujours ce petit truc en plus en terme de gameplay qui fait la différence avec la concurrence. Petite anecdote pour finir ; si par chez nous Aerial est un titre que l'on peut trouver pour une petite dizaine d'euros, ce n'est pas le cas chez l'oncle Sam. Il fait partie des jeux les plus chers de la Master. (Compter 40$ au minimum !) Car à l'époque de sa sortie une grande partie des jeux prévus pour le marché US avait été distribuée en Europe (je pense à cause de la sortie de la Genesis là-bas). Ainsi dans mon cas perso j'avais acheté le jeu avec son horrible jaquette US dans mon Carrefour.

Avec son challenge et sa réalisation, Aerial vaut le coup dans son genre pour peu que l'on possède déjà les ténors du genre que sont R.Type et Sagaia. Il est peut être moins impressionnant visuellement que Submarine attack, il se fait remarquer pour son armement très riche ses boss de belle taille et par sa maniabilité exemplaire. Au final c'est un titre de qualité que les fans de shoot ne doivent pas manquer.

Verdict

7

Points forts

  • L'animation parallaxe
  • Armement très varié
  • Bonne difficulté
  • Les boss vicieux
  • Un shoot efficace...

Points faibles

  • ... Mais classique !
Avis des joueurs :
Note moyenne Nb avis
Master System 7.3 3

Commentaires

 

Archives commentaires

pixeldream, 23 fév 2012 - 5:17
Classique mais efficace cela fait plaisir de voir des tests old-school heuresement que le Tontonsega est la :smileWink: