Test : Virtua NBA (Arcade)


Virtua NBA


Avant d'entrer dans le nouveau millénnium, plusieurs équipes de SEGA possédaient dans leur catalogue, des jeux de sport ralliant de beaux graphismes grâce au nouveau système NAOMI avec un gameplay arcade. On a eu par exemple Virtua Tennis de Hitmaker, Virtua Golf de Wow Entertainment ou encore Virtua Striker d'Amusement Vision. Ces derniers, après quelques volets de leur franchise phare, ils se concentrent sur un autre genre de sport... le basketball, utilisant le même concept cité plus haut; gameplay simple proposant des graphismes splendides.

 

 

Virtua NBA


Bien que la licence Virtua Striker ait débuté chez l'AM#2, c'est en 1999 après la multiplication de plusieurs teams que notre Toshihiro Nagoshi et sa bande décident de "quitter" l'AM#2 afin de former le studio Amusement Vision (AV). Virtua Striker étant développé par les mêmes gars depuis ses débuts, c'est sans surprise qu'on assiste le transfert de la franchise de l'AM#2 vers AV. Par ailleurs, en '99, on comptait déjà 4 versions du jeu de football arcade permettant de gagner une certaine expérience. Grâce à l'expérience acquise lors du développement des Virtua Striker, chez AV, on décide de passer à un autre sport et le choix se tourne vers le basketball et c'est ainsi que Virtua NBA voit le jour.

 

 

 

 


Proposant pas moins de vingt-neuf équipes de la saison 98/99, le soft possède aussi la licence officielle NBA ce qui est carrément sympa car on peut choisir les équipes officielles ayant les sportifs avec leurs noms respectifs.
Bien sûr, vu que c'est un jeu arcade, on joue uniquement les playoffs, c'est à dire, 4 matchs dont une finale entre une équipe de la conférence Easter contre une autre équipe de la conférence Western.
Afin de réussir les victoires, Virtua NBA se joue uniquement avec deux boutons ainsi que le stick bien évidemment !

Le bouton 1 ou vert, permet de faire des passes mais aussi de voler la balle à l'adversaire.

Le bouton 2 ou rose, permet d'effectuer des tirs. D'ailleurs, pour concrétiser un tir correct, il suffit d'appuyer quelques secondes sur le bouton, le basketteur saute et au sommet de son saut, on relâche le bouton afin d'exécuter le tir. C'est simple, précis... en gros, excellent ! Ce n'est pas tout, puisque la touche rose, permet aussi de saisir la balle lors d'un rebond, de bloquer le tir de l'adversaire mais aussi de faire un superbe dunk.

Il n'y a rien à dire sur la jouabilité tant elle est soignée... simple avec toujours une marge de progression, le plaisir de jeu est présent. À l'instar de Virtua Striker, la fin du match est l'occasion de visionner ses plus beaux paniers avec des replays sur plusieurs angles de vue. Aussi, faites attention de ne pas heurter l'arbitre...gamelle assuré pour le juge ;)

 

 

 

 

La beauté de NAOMI


À ce gameplay arcade et assurément intuitif, s'ajoute des graphismes dignes du board NAOMI. C'est simple, parmi les Virtua d'Amusement Vision, celui-ci propose une modélisation des sportifs exceptionnelle, je dirais, un cran au dessus de ceux de Virtua Striker 2.

 

 

 

 


Les visages, les formes, les maillots, tout est respecté fidèlement et en '99, c'était clairement une claque. Puis, les animations réalistes des basketteurs, d'autant plus qu'ils possèdent énormement de gestes ! Les terrains n'ont pas été oubliés, ils possèdent de jolis détails notamment le reflet des joueurs sur le parquet. Petit clin d'oeil sympathique de la NAOMI vers sa petite soeur jumelle en affichant des pancartes publicitaires avec le mot en noir Dreamcast sur un fond orange (et blanc aussi) ^__^. En revanche, le public est constitué de simples sprites pixélisés... comme ceux de Virtua Tennis par exemple. Pas vraiment séduisant à l'oeil.
Côté sonore, on se retrouve avec des thèmes proches de la série Striker et bien sûr, le son de la balle lors des dribles.

 

 

 

 

L'ombre de NBA 2K


Alors qu'aujourd'hui encore, l'éditeur roi de l'arcade enchaîne les Virtua Striker avec l'opus 2006 sur Triforce, on se demande pourquoi les développeurs de Sega Japan n'ont pas continué aussi avec de nouvelles éditions de Virtua NBA... est-ce à cause du succès relativement faible aux salles arcade ?
Simple d'accès avec un gameplay arcade très intuitif et agréable, le soft d'AV possède une réalisation solide, honorant les capicités du board NAOMI. On se demande aussi, pourquoi chez Sega, la décision de faire un portage sur Dreamcast n'était pas au goût du jour. Probablement parce que l'éditeur japonais avait déjà un autre jeu de basketball sur sa console spiralée, l'excellent NBA 2K réalisé par Visual Concepts (Le développeur californien appartenait à Sega de 1998 jusqu'en 2004).
Cela dit, NBA 2K est plutôt orienté simulation à l'inverse de Virtua NBA, les deux titres auraient pû se partager la belle Dreamcast à moins que Sega ne tenait pas à se concurrencer avec ses jeux de basketball...

 

 

 

 


Quoi qu'il en soit, le titre de Toshihiro Nagoshi et de son équipe, mérite qu'on lui consacre quelques heures de jeu et par la même occasion un test. Par contre, je n'ai pas réussi à battre l'équipe adverse en finale et ce, après plusieurs tentatives. Il faut dire aussi qu'un match nul, c'est le game over certain... fustrant, je n'ai vraiment pas du tout aimé ce système d'éliminatoire surtout que défendre son panier n'est pas facile.
Assurément un très bon jeu vidéo à l'instar des autres productions Virtua, dommage de ne pas avoir eu une suite sur NAOMI 2.

 

 

 

 

Verdict

8

Points forts

  • La jouabilité
  • Les graphismes

Points faibles

  • Pas de conversion console
  • Match nul et c'est le game over

Commentaires

Oui, c'est certain, d'ailleurs, on a tous plus ou moins pensé qu'un jour Virtua NBA serait sur DC... mais non. D'autres tests NAOMI arrivent... de jeux qui n'ont pas eu une conversion sur DC ^^