GC 2019 : Présentation de Humankind

Humankind
Humankind
Strategie
Humankind-14.jpg

Après plusieurs jours de teasing, SEGA a enfin dévoilé lors de la Gamescom Opening Nihnt son tout nouveau projet, développé par les français d'Amplitude Studios : Humankind. Le jeu n'en est qu'aux premiers stades de son développement, et n'était pas jouable lors de la Gamescom, mais nous avons quand même pu en voir une présentation par ses développeurs.

Humankind est le projet le plus ambitieux sur lequel a travaillé Amplitude jusqu'à présent, et c'est même celui qui les a poussés à créer leur propre studio, celui qui est destiné à être leur Magnum Opus, rien que ça.

Le principe du jeu est simple : faire prospérer sa civilisation, de la Préhistoire à nos jours. Ce n'est pas inédit, et on pense immédiatement à la série des Civilization, qui est en situation de quassi-monopole sur ce créneau depuis plus de 25 ans. L'approche de Humankind est différente cependant : plutôt que de choisir une civilisation, et de lui appliquer une religion, ou un système politique spécifique, mais sans jamais vraiment toucher à ce qui en fait son essence, ici on va combiner plusieurs civilisations.

La démo qui nous a été présentée était très accélérée, mais suffisait à nous faire comprendre les bases : le jeu s'étale sur six ères, allant de la Préhistoire à l'époque contemporaine en passant par l'ère Classique (en gros autour celle de l'Empire Romain), le Moyen-Age, l'Epoque Moderne (de la fin du Moyen-Age à la Révolution Française), et l'Ere Industrielle. Au début de chaque nouvelle ère, le joueur choisit une civilisation : dans la démo, on avait donc des Egyptiens, puis des Romains, puis des Khmers, des Ming, puis des Allemands. Chaque nouvel ajout modifie la structure des cités : on avait donc des rues quadrillées à la romaine, avec des bâtiments asiatiques et des pyramides, puis des immeubles typiquement allemands. Avec 10 choix possibles à chaque époque, cela donne un million de possibilités. Plutôt pas mal pour la rejouabilité.

Au fil des époques, on acquiert des connaissances qui modifient notre philosophie : on obtient donc un mélange de cultures aussi improbable que réjouissant, qui est confirmé lors d'un dézoom de la carte : on reconnaît une carte de l'Europe, avec Vienne en Italie, ou Pékin en Autriche. A l'échelle d'une partie, il n'y a pas plusieurs conditions de victoires possibles, mais une seule, la Gloire, qui prend en compte plusieurs paramètres.

Évidemment, on ne passe pas à côté de conflits armés pour à la fois défendre notre territoire, et en acquérir. L'apport des civilisations antérieures est important, puisqu'on garde les troupes de chaque époque ; on combat donc à la fois avec des légionnaires romains et des soldats prussiens armés de fusils. Contrairement aux jeux de la série des Civilization, on ne risque pas de se faire défoncer notre armée d'archers médiévaux par des tanks, juste parce qu'on a préféré développeur notre culture plutôt que notre armée : toutes les entités progressent au même rythme. Les développeurs ont insisté sur l'importance du lieu des batailles, les villes pouvant apporter des renforts, ainsi que nos alliés éventuels.

Nous n'avons pas vu de combat à proprement parler, mais ceux-ci ont été présentés comme "un jeu de stratégie dans un jeu de stratégie", et il faudra tenir compte du type de terrain, de sa topographie, et de plusieurs autres paramètres pour remporter les escarmouches. Et tout ça sans déplacement d'hexagone en hexagone.

Petit détail technique qui a son importance : quand je me suis montrée inquiète quant aux ressources qu'allaient demander les gigantesques mégalopoles du jeu, les développeurs m'ont rassuré : le jeu, qui tourne sur Unity, n'est pas si gourmand, et il sera possible de bien diminuer les specs graphiques pour maintenir un bon confort de jeu.

Si je n'étais pas particulièrement emballée à l'annonce du jeu, la faute à un genre que j'apprécie, mais auquel je suis nulle (il en faut bien un), et je suis non seulement rassurée, mais enthousiaste à l'issue de cette présentation, et de ma discussion avec les développeurs. Le jeu semble plein de promesses, et surtout c'est vraiment le bébé de ses créateurs, qui ont déjà prouvé leurs compétence avec les Endless. On a hâte d'en savoir plus, et rendez-vous est déjà pris pour avoir d'autres infos à la source très bientôt !

Vidéos

Commentaires

Merci pour cette présentation. Voilà qui semble des plus ambitieux. Ce n'est pas un genre qui m'a intéressé jusqu'ici mais j'y garderais un à…“il par curiosité.