E3 2018 : Preview de Fist of the North Star : Lost Paradise

Je ne vous cache pas que Hokuto no Ken était tout, sauf un titre que j'attendais, et finalement il s'avère être une bonne surprise. Comme quoi !

SEGA mettait 2 modes à disposition dans la démo présentée sur cet E3 :

- Le mode battle, comme son nom l'indique, nous proposait une série de bastons contre plusieurs opposants à la fois, rien de plus qu'un bon gros défouloir des plus efficaces.

- Le mode aventure se divisait en 4 autres modes : STORY - FREE ADVENTURE - BARTENDER KEN - DEATH BATTING.

Pas besoin de trop décrire les 2 premiers, leur nom est assez explicite, la seule inconnue étant de savoir si le mode Free se débloquera une fois le mode Story terminé, ou s'il sera disponible dès le lancement du jeu à sa première partie (NdS : normalement ce sera uniquement une fois le mode Story terminé).

BARTENDER KEN est une sorte de simulation de bar, mais n'ayant pas eu le temps de tester je suppose que ce doit être à la sauce Ken, soit tout en finesse, tendresse et délicatesse !

Idem pour DEATH BATTING, mais son intitulé me fait penser a un survival mode.

Si vous pensez que le jeu fait tout dans la finesse, vous avez raison... Sauf que c'est la finesse de Ken ! Graphiquement c'est très dépouillé en ce qui concerne les décors....du sable, du sable, du sable, un bout de route, un rocher, un poteau électrique, du sable, du sable, un bout de route, un bâtiment délabré...et...du sable !

Heureusement que les persos et leur style Cell Shading rendent bien pour égayer un peu cet univers à dominante marron.

Pour le gameplay, c'est on ne peut plus simple : on bourrine, puis quand on a bien amoché le vilain pas beau, on a la possibilité de le finir via une sorte de fatalité par QTE. Ken oblige, c'est forcément le genre de truc qui fait passer Mortal Kombat pour un jeu pour petite fille.

Selon les adversaires, ces dernières changent, et, histoire d'en rajouter une petite couche, Ken peut également passer en mode BERSERK. (est-ce après un degré de dommages atteint ou le nombre de coups donnés, ça je n'ai pas pu le déterminer). Quoi qu'il en soit, une fois la furie déclenchée, vaut mieux pas que les affreux restent devant nous.

Sous cet angle, Ken semble être un jeu basique au possible, et il l'est vraiment ! Par contre, ça marche parfaitement et on se laisse embarquer sans rechigner dans cette orgie d'hémoglobine apocalyptique à pieds ou en bagnole que même Mad Max nous envierait.

Cet ersatz de Yakuza s'avère au final vraiment jouissif. C'est plaisant à jouer, ça se manie bien, et c'est rapide à prendre en main. Reste a voir ce qu'il en sera sur la longueur du jeu complet, s'il ne va pas vite devenir redondant car il faut bien admettre que le gameplay varie peu au final, même si les différents modes de jeu devraient tout même satisfaire les joueurs qui tenteront l'aventure, bien que ces derniers ne savent encore pas qu'ils sont déjà morts !

Par Tontonsega