Test : Hatsune Miku : Project DIVA Dreamy Theater Extend (PSN)

Bien avant de pouvoir jouer à Project Diva F sur console de salon, en l'occurrence la Playstation 3, SEGA nous avait donné la possibilité de goûter aux versions HD-isées des 3 épisodes PSP via 3 add-ons assez spéciaux achetables sur PSN. Celui qui nous intéresse aujourd'hui est le plus récent d'entre-eux avec le Extend.

Et le rêve devint réalité virtuelle.

Avant d'investir dans ce Hatsune Miku : Dreamy Theater Extend, il y a une condition, posséder une save du jeu en question sur PSP (Project Diva Extend) pas de jeu possible sans elle ! En effet, il faut comprendre que ce dernier n'est pas un stand alone, vous devez acheter sur le PSN ce DLC, puis ajouter en plus un petit logiciel sur votre portable qui permettra de transférer votre sauvegarde afin de profiter de vos heures de jeu nomades en version salon. La manipulation tout en japonais ne facilite pas la tâche, mais mis à part ce " détail ", l'installation est des plus simples.

Je reviens un peu sur la condition de posséder une save du jeu, en effet, ce DTE ne propose AUCUNE progression, vous profitez uniquement de ce qui est débloqué via votre PSP, quelque-soient vos exploits sur PS3, seuls les scores sont pris en compte (au passage, vous démarrez avec les compteurs à zéro puisque vous n'importez pas ceux faits sur PSP), la chasse aux costumes ou déblocage de niveau de difficulté se feront encore et toujours sur la machine de poche (et vous devrez transférer de nouveau votre progression). Système un peu pénible mais pas non plus rédhibitoire.

Plus belle que belle !

La réalisation HD, qui est le principal intérêt est absolument superbe ! Nous ne sommes pas devant le jeu d'origine un peu amélioré mais presque devant la réalisation arcade, seul l'aliasing un peu présent nous rappelle que nous sommes sur PS3. La fluidité pourtant excellente sur PSP est ici aussi grandement plus agréable, au point de rendre un peu dur le retour sur la machine d'origine. Profitant de cette magnifique réalisation, SEGA nous offre 2 petits plus. En premier lieu 6 costumes bien beaux qui respectent la charte qualité de la série, ainsi que le mode live, qui permet de profiter d'une petite partie de la track list sous forme d'un concert comme il est possible de voir en vrai ! L'excellente chanson "World's End Dancehall" est d'ailleurs disponible dans cette section sachant qu'elle n'est pas incluse dans la partie jouable, dommage mais bon...

Pas vraiment super utile comme mode, il n'en reste pas moins être un ajout sympathique pour le fan. Il est possible de contrôler la caméra ou bien de la laisser en automatique, ainsi que choisir l'ordre des chansons et de les apprécier dans son canapé tranquille ;) Un mode 3D est disponible pour les clips (pas in game donc) mais n'ayant pas eu la TV adéquate lors de mon test je ne peux rien en dire.

Porté disparu,

Au rang des disparitions, le mode Edit Play, vous ne pourrez donc pas créer de clips directement via votre PS3, toutefois pas de panique, si vous avez passé des heures et des heures à la création du morceau de vos rêves sur la portable, vous pourrez l'importer et en profiter ! La Diva Room aussi n'est pas présente, je ne suis pas certain que cela manque à beaucoup mais il faut le signaler ;) Un mode score en ligne aurait été le bienvenu mais SEGA n'a pas dû y penser, il est toujours motivant de se mesurer à ses potes et aux meilleurs.

D'un point de vue pratique, il est désormais possible de visualiser son costume directement lors de la sélection de la chanson et mieux encore, on peut attribuer un module par titre, un gain de temps non négligeable et surtout un confort énorme. Si le jeu est une transposition exacte du gameplay, la fluidité ainsi que la taille de l'écran et surtout l'ergonomie du pad (pourtant une Dualshock 3), rendent le jeu plus facile, il vous suffira de comparer vos scores pour vous en rendre compte, les perfects seront bien plus accessibles.

Cette extension fait on ne peut mieux son travail, la réalisation est superbe, le gameplay encore plus précis que sur PSP, les modes non disponibles ne sont pas trop pénalisants, seul le fait de ne pas pouvoir continuer sa progression est réellement dommageable (mais on est prévenu en même temps). Pour finir un petit bémol, son prix, 3900 yens (environ 30 euros avec le taux de change actuel), un peu cher pour une version bridée. Il n'en reste pas moins que ce DTE transcende l'expérience de la version originale et le fan inconditionnel peut craquer sans avoir de regret !