Test : Advanced Daisenryaku (Mega Drive)

On connaît la Mega Drive pour ses jeux de plateforme (période plateformesque des années 90 oblige), on la connaît pour ses Beat Them All ou ses Shoot Them Up, mais on la connaît moins pour ses nombreux jeux de stratégie, en grande partie parce que la grande majorité est restée coincée au Japon. C'est d'ailleurs le cas du jeu dont nous allons parler : Advanced Daisenryaku (traduit en Advanced Military Commander).

On March !

Daisenryaku est une série qui remonte à 1985, produite à la base par System Soft pour le marché japonais uniquement. Évidemment, étant donné qu'il s'agit d'un jeu de stratégie japonais, le jeu voit le jour sur MSX. Comme le marché des consoles s'ouvrait à l'époque avec Nintendo et sa NES, la série des Daisenryaku fut exporté sur console, comme la plupart des séries de stratégie, et c'est ainsi que Daisenryaku sortit en 88 sur NES. Toutefois, c'est une autre boite qui gère les ports sur console : System Soft Alpha.

En 1989, SEGA obtint les droits pour Super Daisenryaku, le second épisode de la série. Toutefois, la firme d'Haneda devra coder par elle-même sa version console. C'est donc un jeu reprogrammé (donc effectué par une équipe de SEGA) qui sortira sur Mega Drive, à la sortie de la console : Super Daisenryaku. Le jeu fut un succès, puisque deux ans plus tard, un autre jeu de la série des Daisenryaku sortira, exclusivement sur la console 16 bits de SEGA : Advanced Daisenryaku.

Donc, Advanced Daisenryaku est un jeu de stratégie au tour par tour dans lequel plusieurs armées s'affrontent. Le but étant de soit capturer les points capitaux, soit de détruire l'armée adverse. Super Daisenryaku était plutôt orienté guerre contemporaine avec des unités des années 80 ; Advanced Daisenryaku, comme son sous-titre le sous-entend (Deutch Dengeki Sakusen) se passe durant la seconde guerre mondiale, où vous dirigez principalement les forces allemandes au cours de plusieurs missions.

It's a long way to Berlin !

Après une vidéo de présentation... un peu spéciale, on tombe sur le menu... très dépouillé. D'ici, vous pouvez choisir une des missions pour laquelle vous pourrez paramétrer nombre de détails : Humain/IA/Désactivé, chansons pour chaque joueur, activer le brouillard de guerre, la météo ainsi que diverses options qui modifient légèrement le jeu. Une campagne est aussi disponible qui reprend les différentes missions du côté allemand.

L'écran de jeu se compose d'hexagones (typique pour un wargame) dans lequel se trouvent vos unités et celles de vos adversaires, indiquées par une couleur. La carte contient aussi les villes, symbolisées par des carrés de couleur (la couleur indiquant à qui elle appartient), des aérodromes (symbolisés par une piste d'atterrissage) et des ports (symbolisés par une bordure blanche sur la mer). Pour donner des ordres à vos unités, soulignez-les puis appuyez sur le bouton A pour faire apparaître un menu. Le bouton B annule les menus tandis que le bouton C affiche d'autres menus : appuyez une fois pour avoir la carte, une deuxième fois pour avoir des menus sur la situation de votre armée, une troisième fois pour avoir les menus du jeu : sauvegarde, options...

e but de chaque carte, comme dans tout Daisenryaku, est de prendre la capitale ennemie (symbolisée par un cercle sur la ville). Évidemment, il y aura plusieurs capitales à prendre dans certaines missions. Autant dire que l'ordinateur va défendre chèrement cette position, mais il faudra défendre la vôtre. Notez toutefois que vous avez un nombre de tours limité pour capturer vos objectifs. Si le temps est écoulé, celui qui a le plus de villes/aérodromes/ports gagne la partie.

Il faut savoir que dans un rayon de cinq hexagones autour de la capitale, il sera possible de recruter de nouvelles troupes. Ainsi dans des villes, vous pourrez construire des troupes terrestres, dans les aérodromes, des avions et dans les ports, des navires. Pour accéder au menu de recrutement, appuyez sur A sur une ville soulignée. N'oubliez pas que chaque unité créée coûte de l'argent mais aussi prend une place dans votre nombre d'unités disponibles. L'argent est obtenu en tenant des villes qui donnent un certain montant à chaque tour.

Für Vaterland !

Advanced Daisenryaku offre une énorme variété d'unités de différentes catégories mais aussi de nations. À vrai dire, même pour un aficionado de la seconde guerre mondiale comme moi, le jeu propose des unités assez obscures, ce qui est assez impressionnant pour un jeu de 1991. Chaque catégorie a son propre rôle qu'on va expliquer :

- Infanterie : juste indispensable. L'infanterie est en effet la seule catégorie capable de capturer les villes/aérodromes/ports. Malheureusement, elle n'est efficace que contre les autres unités d'infanterie, même si plus tard dans le jeu, vous aurez accès à des armes anti-char.

- Char : le blindé typique, qui peut affronter une variété de cibles terrestres. Regroupant les légers, moyens et lourds, ils ont une certaine efficacité selon leur armement, leur blindage et leur mobilité.

- Automitrailleuse : un véhicule blindé et équipé de canons légers. Elles sont conçues pour la reconnaissance puisque elles ont une vision de 4 hexagones, et on va voir que cela sera primordial dans le jeu. En revanche, évitez de les mettre dans le feu de l'action.

- Canon anti-char : artillerie spécialement conçue pour combattre les chars. Surtout utile en défense mais vulnérable face à l'infanterie. Elles ne se déplacent que d'un hexagone et ont besoin d'un camion pour aller plus vite.

- Artillerie lourde : canon de gros calibre qui sert à attaquer l'ennemi à distance. Ces derniers ont une certaine chance de toucher leur cible ou un hexagone adjacent, probabilité qui décroît s'il y a des alliés sur la ligne de tir. Faites gaffe : si leur tir atteint un hexagone adjacent avec une de vos unités, elle attaquera vos unités à la place. Et comme les canons anti-char, vous aurez besoin d'un camion pour améliorer leur mobilité. Ah, et empêchez quoi que ce soit de les attaquer en combat rapproché.

- Lance-roquettes : une unité d'artillerie capable de lancer des roquettes. Très utile contre les concentrations de troupes mais la portée est moindre qu'un canon. Vous aurez besoin d'un camion pour les déplacer.

- Chasseur de chars : des canons anti-char sur châssis de char : bien plus mobiles et plus résistants à l'infanterie. En revanche, ils ne peuvent pas tirer après s'être déplacés, ce qui en fait une arme défensive.

- Artillerie autopropulsée : comme les chasseurs de chars mais avec de l'artillerie lourde. Mais ils échangent une meilleure mobilité contre une portée réduite.

- Lance-roquettes mobile : un véhicule de combat armé d'une batterie de roquettes. Il a moins de portée qu'un canon classique mais est très doué pour le tir de saturation.

- Canon de DCA : une arme très utile pour empêcher l'aviation ennemie de vous défoncer. Ces canons fonctionnent comme l'artillerie mais dans les airs. Ils peuvent aussi attaquer les forces terrestres avec une bonne efficacité mais ils auront besoin d'un camion pour se déplacer au-delà d'un hexagone.

- DCA Mobile : unité indispensable pour vous protéger des attaques aériennes. Ces camions, armés de canons de DCA légers, peuvent suivre le rythme de vos troupes pour les accompagner. En revanche, évitez de les mettre en contact de troupes terrestres plus puissantes que de l'infanterie car ils sont fragiles.

- Chasseur : avion conçu pour combattre les autres avions. Les chasseurs sont indispensables pour intercepter les avions ennemis, protéger vos autres avions/ troupes terrestres ou gagner la supériorité aérienne. Malgré le fait qu'ils puissent emporter des bombes ou des roquettes, ils ne sont pas très doués pour l'attaque au sol.

- Avion d'attaque au sol : avion conçu pour soutenir les troupes au sol en attaquant les forces terrestres ennemies. Ils sont bien protégés et équipés de bombes et roquettes qui font le boulot. En revanche, ils sont vulnérables aux chasseurs et à la DCA.

- Bombardier tactique : un bombardier qui attaque les troupes au sol avec ses bombes, un peu similaire à l'avion d'attaque au sol mais avec un chargement plus conséquent. Lui aussi est vulnérable aux chasseurs et à la DCA.

- Bombardier stratégique : un autre type de bombardier mais il peut transporter les fameuses "Big Bombs" capables de détruire toute ville/aérodrome/port ainsi que les ponts et voies ferrées. Autant dire qu'ils peuvent gêner les mouvements des troupes ennemies. Ils peuvent emporter des bombes classiques mais ils seront moins efficaces qu'un bombardier tactique.

- Avion de transport : un avion conçu pour transporter d'un aérodrome à un autre des troupes ou du matériel, ou bien faire des missions aéroportées. Malheureusement, ils sont très limités en unités à transporter. Aussi, ils sont très fragiles.

- Camion de transport : l'unité indispensable si vous voulez que votre infanterie ou artillerie puisse suivre le rythme de vos chars. En revanche, ils sont sans défense contre quoi que ce soit.

- Camion de ravitaillement : juste indispensable ! Le camion de ravitaillement permet de fournir munitions et carburant sans passer par la case ville. Autant dire qu'ils sont indispensables à toute armée digne de ce nom (surtout si vous avez de l'artillerie lourde) et qu'ils font une cible de choix vu leur fragilité.

- Bulldozer : le bulldozer est une unité assez importante car elle gère tout ce qui est construction : elle peut construire des rails, des tranchées, réparer rails, villes/aérodromes/ports et les fortifier pour les rendre résistants à la capture. C'est donc une unité aussi utile en défense qu'en attaque mais elle doit éviter à tout prix le combat.

- Train : le train est le moyen de déplacement le plus efficace pour amener des troupes d'un point A à un point B (s'il y a une voie ferrée, bien sûr). Capables de transporter de nombreuses troupes/matériels très rapidement, ils valent l'investissement assez lourd mais sont vulnérables, surtout aux attaques aériennes.

- Train Blindé : certains utilisent les trains pour se déplacer, d'autres pour se battre. Le train blindé est conçu pour donner et recevoir les coups. Vous pourrez carrément avoir de l'artillerie ferrée : des canons monstrueux pouvant se déplacer rapidement. À protéger à tout prix.

- Destroyer : le navire d'escorte typique. Le destroyer est conçu pour accompagner vos flottes contre différentes menaces, surtout sous-marines. En revanche, évitez de l'engager contre de gros bâtiments.

- Croiseur léger : le croiseur léger est juste un destroyer avec une meilleure armure et des meilleurs canons. À ne pas engager contre n'importe quoi.

- Croiseur : le croiseur est votre premier navire d'attaque à distance. Il n'est pas aussi efficace que le cuirassé mais sera utile pour affronter des navires ou soutenir un débarquement.

- Cuirassé : LE navire de combat ! Le cuirassé est hyper blindé et dispose de canons de 320 mm, lui donnant une portée de 9 hexagones et une puissance de feu inégalée. En revanche, attention aux sous-marins et aux avions !

- Porte-avion : le porte-avion est une base aérienne flottante où seuls les avions conçus pour apponter peuvent embarquer. Même si on n'est pas dans le Pacifique, ne sous-estimez pas ces navires qui peuvent envoyer une puissance de feu conséquente sur une cible.

- Sous-marin : le sous-marin permet de combattre les navires avec efficacité. Même si dans le jeu, ils ne sont pas invisibles en plongée, ils peuvent être redoutables si vous n'avez pas de charges sous-marines pour les contrer. Évidemment, évitez les destroyers et croiseurs légers conçus pour lutter contre les sous-marins.

- Navire de transport : ce navire va vite devenir indispensable pour toute opération amphibie car il peut transporter de larges quantités de matériels sur la mer. En revanche, il est très vulnérable à toute attaque.

- Navire de ravitaillement : ce bâtiment n'est pas aussi indispensable, vu que les navires ont beaucoup de munitions et de carburant mais ravitailler les navires sans passer par un port reste un plus. Évidemment, ce navire est très vulnérable aux attaques.

Let's go to victory !

Les unités peuvent être déplacées avec la commande Move. Leur rayon de déplacement dépend de chaque unité. Lorsqu'une unité ennemie est à portée, il est possible d'utiliser la commande Attack. Ensuite, il s'agit de choisir une arme pour attaquer la cible. Le choix de l'arme a une grande influence sur l'issue du combat : en effet, chaque arme a une puissance contre les cibles aériennes, molles (infanterie/artillerie), dures (chars), navires de surface et sous-marins. Choisir la bonne arme contre la bonne cible est primordial (n'essayez même pas d'utiliser une mitrailleuse contre un char !). En plus de la puissance, vous avez un pourcentage d'initiative qui détermine qui attaque en premier. Cela a une importance capitale car l'unité qui attaque après n'inflige des dégâts qu'avec les unités survivantes. Une fois l'arme choisie, un écran montre l'issue du combat.

La logistique est un point important d'Avanced Daisenryaku : vos unités consomment du carburant dès qu'elles se déplacent (quelques unités en plus pour les avions s'ils ne sont pas sur un aérodrome) et des munitions à chaque fois qu'elles attaquent. Lorsque vous n'avez plus de carburant, vous ne pouvez plus vous déplacer, et si vous n'avez plus de munitions, vous êtes bon pour le tir au pigeon. Vous pouvez vous ravitailler dans n'importe quelle ville sous votre contrôle à l'aide de la commande Supply. Être à côté d'un camion de ravitaillement permet d'utiliser la même commande mais seuls le carburant et les munitions sont restaurés dans ce cas. Les réparations se passent uniquement dans la ville/aérodrome/port. Dans un cas extrême, vous pouvez rassembler deux unités identiques en une seule avec la commande Merge. Et aussi lié à la logistique est le fait de transporter les unités d'un point à un autre : il suffit de déplacer l'unité sur le transport. Attention, le transport passe son tour dès qu'une unité rentre dans le transport. Enfin, autre chose : la commande Rearm permet de modifier l'armement de chaque unité. Vous disposez de quatre configurations qui vous permettent d'avoir à disposition de nouvelles armes. Toutefois, cela se fait au détriment de l'arme principale. À vous de voir quelle configuration correspond à la situation.

Le jeu dispose aussi d'un système de reconnaissance avec un brouillard de guerre qui couvre la carte (probablement l'un des premiers jeux à mettre en place un tel système). Vos unités disposent d'un champ de vision qui permet de voir de plusieurs cases. Au-delà, vous ne pouvez rien voir. Soyez prudent si vous avancez dans le brouillard de guerre : si vous rencontrez une unité ennemie, elle vous attaquera sans que la vôtre puisse riposter. C'est pour cela que les automitrailleuses sont utiles avec leur vision de 4 hexagones. Il vaut mieux les laisser passer devant mais sans aller trop loin pour ne pas se faire embusquer.

Advanced Daisenryaku dispose aussi d'effets météorologiques qui affectent le déroulement de la mission. En effet, la météo peut affecter les unités au sol mais surtout les opérations aériennes : les avions ne peuvent attaquer les unités au sol s'il y a des nuages (mais peuvent s'affronter entre eux) et ne peuvent rien faire s'il y a une tempête. Le terrain peut être modifié en fonction de la météo : de trop grosses pluies rendent le terrain boueux, ce qui ralentit les unités.

Blood, Toil, Tears and Sweet

Niveau graphismes, Advanced Daisenryaku est assez austère, même pour un jeu de 91. La représentation du terrain est quelque peu brouillonne et simplifiée, surtout comparé à Super Daisenryaku. En revanche, la map gagne des animations, en particulier avec l'eau. Mais ce qui rend AD supérieur à Super Daisenryaku est clairement les écrans de combat : ces derniers abandonnent la vue de dessus pour une vue de côté dynamique, où ça bouge plutôt bien. En fait, ces écrans de combats sont clairement là où les graphistes se sont amusés, vu que les unités sont plutôt bien animées et détaillées.

Pour ce qui est du son, les bruitages sont plutôt convaincants avec parfois certains détails comme l'imitation de la sirène du Stuka qui est, ma foi, assez réussie. La musique, quant à elle, est constituée quasi intégralement de musiques reprises. Ainsi peut-on entendre notre chère Marseillaise avec les Français. Mais la SEGA Sound Team a fait du bon boulot puisque bien que ces musiques soient instrumentales (donc pas adaptées à la puce sonore), leur rendu est très agréable à l'oreille... même si la bande son de Super Daisenryaku est supérieure.

Advanced Daisenryaku est un jeu pour lequel on sent que les designers étaient passionnés d'unités militaires puisqu'on retrouve nombre d'unités que même un connaisseur de la seconde guerre mondiale aura du mal à reconnaître. Cela veut aussi dire que le joueur moyen aura du mal à se retrouver dans la foule d'unités avec divers armements en tout genre, même si le jeu est livré avec un manuel détaillant ceux-ci.

Advanced Daisenryaku fait partie des rares jeux à utiliser le Mega Modem. Eh oui, déjà en 1991, SEGA expérimentait déjà le jeu en ligne avec une extension pour Mega Drive. Pour l'utiliser, il suffit de lancer une partie standard et de passer le tour au joueur suivant. Un écran demande le numéro de téléphone (note aux jeunes : les connections Internet à l'époque se faisaient avec la ligne téléphonique) qui envoie la map. Le petit problème de ce système est lorsque les joueurs veulent jouer sur la même console : le mode modem apparait mais le joueur est obligé de le remplir... et redémarrer la console pour passer le tour suivant.

Awaking a Sleeping Giant

Advanced Daisenryaku est carrément Panzer Generals avant l'heure, fait sur console par des japonais. Malgré quelques défauts tel que les graphismes justes et le modem, AD est probablement l'un des meilleurs wargames de la Mega Drive et un must pour ceux qui aiment la seconde guerre mondiale, surtout qu'une traduction amateur permet d'en profiter.

Verdict

8

Points forts

  • Excellent jeu de stratégie
  • Nombre d'unités très variées et fidèles
  • Bonne bande son
  • Possibilité de jouer à plusieurs en ligne avec le modem
  • Le jeu est traduit

Points faibles

  • Graphismes très austères
  • Partie en local peu pratique à cause du modem
  • Nécessite une bonne connaissance des unités pour pouvoir jouer

Commentaires

 

Archives commentaires

J'ai le triple pack mais je n'ai pas encore tout fait :p

Perso, je veux Virtua Racing dans sa version arcade et 32X !
myau, 08 juin 2017 - 9:49
Merci pour ton test (je suis globalement d'accord sauf pour ton avis sur Turbo Out Run qui est bien meilleur en arcade qu'en Mega Drive). C'est juste dommage que la Ferrari a été retouchée graphiquement (problème de licence). Pour un éventuel quatrième volume, je souhaiterais retrouver des titres fort Sega ou Technosoft : Phantasy Star II, Phantasy Star IV, Alien Soldier, Dynamite Headdy, Monster Wolrd IV (avec les textes en anglais), Elemental Master, Thunder Force IV, Bare Knuckle III, Comix Zone, ESWAT, Alien Storm, Gain Ground, Bonanza Bros. (arcade), Golden Axe (arcade), Golden Axe: The Revenge of Death Adder, Dynamite Dà¼x (arcade), Scramble Spirits (arcade), Wonder Boy in Monster Land (arcade), Quartet (arcade) et surtout un remake de Space Harrier II (en 2D bitmap) ou un Fantasy Zone III.
Cool ce test ! Pas un type de jeu que je connais d'ailleurs.
(La page d'accueil du site est aussi audacieuse du coup :D)
merci pour cette découverte. Je ne connaissais pas ce jeu sur megadrive. Il me semble qu'il y avait un opus Saturn non ? je me souviens avoir joué et beaucoup aimé un jeu du même genre sur la 32 bits de Sega mais ce n'est peut être pas de la même saga ...
Oui, il y a plusieurs Daisenryaku sur Saturn. Perso je n'aurais jamais essayé ce jeu si je n'avais pas entrepris l'exploration du romset MD. Trop pointu pour moi.

Et pourtant les jeux Koei sont bien pires, avec gestion de la bouffe à emporter pour les chevaux et tout !
Merci pour avoir pris le temps de faire ce test d'un jeu fort peu connu.

Par contre ça surprend de voir les têtes du trio de droite de l'illustration de la pochette figurer à l'accueil de sega-mag !
myau, 05 Mar 2019 - 11:49
Je n'avais jamais lu un seul bon test de ce jeu qui m'a toujours intrigué de par sa jaquette mais aussi car il fait partie des jeux les plus vendus de la Mega Drive japonaise. Par contre, je confirme que les musiques de son prédécesseur Super Daisenryaku sont excellentes (on dirait que c'est une partie de l'OST de Phantasy Star II qui a servi pour ce jeu).
DSE76, 06 Mar 2019 - 2:21
@Slaine : Iron Storm ? C'est en fait World Advanced Daisenryaku qui a été traduit (en revanche, il n'est pas arrivé en Europe). Y a une suite qui est une extension mais elle n'a pas été localisé.

@Myau : Il me semble que Daisenryaku est
Ah effectivement j'ai fait World Advanced sur Saturn (en version jap) et j'avais vraiment aimé le jeu même s'il était relativement difficile
Cette cover impensable aujourd'hui :whoo:
Déjà à l'époque, je pense qu'elle ne passait qu'au Japon ^^
DSE76, 06 Mar 2019 - 6:46
Ouais, si Advanced Daisenryaku avait été localisé, on n'aurait pas cette jaquette mais un truc avec chars allemands qui passe devant une carcasse de char (russe ?).

Les japonais sont moins regardants sur ce qui s'est passé en Europe à l'époque.

Remarquez, dans Iron Storm, le drapeau de l'Allemagne est une croix gammée donc ...
Au dos de la jaquette tu as même droit à une vrai photo d'hitler :lol:
a noter pour les fan de TypeMoon que dans Fate Zero, le jeu dont Alexandre le Grand est fan est un episode Saturn de Daisenrakyu