Test : Alisia Dragoon (Mega Drive)

Après Monster world 4 (WB6) et El Viento, voici venir le 3e volet de ma saga consacrée au sexe fai..., enfin au " Girl power " dans les jeux vidéo !
Cette fois, c'est la rouquine la plus célèbre de la 16-bit SEGA qui a les honneurs de ma plume ; reste à savoir si la note finale de son test sera équivalent à son âge.
Oui car en ce mois de mai 2012, la belle aux dragons fête déjà ses 20 printemps ! (Que le temps passe...)

PRÉCÉDEMMENT. (PREVIOUSLY !)

Il y a une quinzaine d'années, la Terre avait failli ne pas se remettre des effets dévastateurs du réveil de Baldour. Alisia était déjà présente, malheureusement son très jeune âge lui avait simplement permis d'assister à la torture et au meurtre de son père par Baldour lui même... Des images qu'elle n'oubliera jamais !
Pendant les années qui ont suivi, elle est devenue une magicienne aussi puissante que son défunt père et elle a toujours juré que son meurtre ne restera pas impuni, Baldour finira un jour par payer son crime !
Alisia a fini par être entendue par les dieux car il est justement sur le point de se réveiller a nouveau.

Notre héroïne, devenue experte dans la maîtrise de la foudre, qu'elle balance en décharges plus ou moins puissantes (elle maîtrise je vous dis !!) pour griller joyeusement les vagues d'ennemis assez suicidaires pour l'affronter et l'empêcher d'atteindre le repaire de Baldour.
Une jauge indiquant la puissance de la décharge, il faut donc en user avec parcimonie pour ne pas se retrouver " à sec " devant un affreux un peu plus costaud que les autres. Du coup, si on ne tire pas, le réservoir de foudre se remplit automatiquement jusqu'à atteindre son niveau maximum. Niveau maximum qui permet de lancer un double éclair surpuissant qui balaye tout l'écran en un seul coup. Top classe !

C‘est la petite touche de délicatesse féminine de cette cartouche de 8 mégas, bourriner comme un malade ne sera pas la meilleure façon d'avancer, il faut savoir gérer sa puissance de feu en fonction des ennemis rencontrés, ce qui s'avère au final fort sympathique en termes de gameplay. Mais ce n'est pas tout.

4 DRAGONS ET UNE NANA !

Pour l'aider dans son périple, Alisia peut compter sur l'aide de 4 dragons. Chacun a son style d'attaques, assez complémentaires les unes envers les autres, il ne faut pas hésiter à souvent changer de dragon selon les différents niveaux.
À noter que l'on peut faire le jeu sans être accompagné des dragons.
Tout comme Alisia, la puissance et la barre de vie des dragons augmentent tout au long du jeu grâce aux différents items (7 pour Alisia et 3 pour les dragons) que l'on récolte au cours de la partie.

Attention cependant ; vos amis ne sont pas invincibles. Ils ont leur propre barre de vie et elle baisse à chaque coup des ennemis ; ils peuvent donc mourir également.
Pour récupérer un dragon mort au combat, il faut obtenir une fiole de résurrection, mais ce dernier reviendra à son niveau de base en ayant perdu tous les upgrades récoltés depuis le début du jeu. Il faut donc gérer les 4 créatures au mieux quitte à parfois se passer de leur service pour préserver leur capital vie et ainsi les avoir en renfort quand l'action devient vraiment intense.
Ci cette gestion bestiale peut sembler lourde en termes de maniabilité, il n'en est rien du tout au final puisque tout est géré par un seul bouton, même pas besoin de mettre le jeu en pause.

QUAND FAUT Y ALLER... BEN FAUT Y ALLER !

Après la jouabilité, ce qui détermine la qualité d'un jeu d'action est sans aucun doute le level design des différents niveaux traversés. Pas de crainte à avoir ici ; les 7 stages font partie (pour mon cas) des meilleurs niveaux auxquels j'ai pu jouer dans un jeu de ce genre.
Déjà le fait qu'ils s'enchaînent de façon cohérente est un gage de travail bien fait de la part des surdoués de Game Arts / Gainax.
Ainsi le stage 1.1 débute dans une forêt au fond de laquelle se cache un temple que l'on va traverser (stage 1.2) pour déboucher sur un village abandonné qui fait office de stage 1.3 et où l'on affrontera le premier boss du jeu.

L'autre point fort des levels vient du nombre ahurissant d'objets cachés et de salles secrètes que l'on y trouve. Tous les niveaux en possèdent, et encore une seule est un minimum ! C'est simple il y en a de partout, il y a même des salles secrètes qui dissimulent d'autres salles secrètes !!
Il ne faut pas hésiter à se jeter dans les trous, dans le vide, tirer dans les murs pour débloquer des passages, sauter sur les plates-formes volantes (dans le stage 2 par exemple.) il faut tout visiter, il y a toujours une récompense à dévier du chemin principal.

TOUT EST BON DANS LE DRAGON ; DE LA QUEUE AU MENTON !

En lisant les lignes précédentes vous aurez certainement compris qu'Alisia est, en termes d'intérêt, l'un des tous meilleurs titres de la MegaDrive. L'autre bonne nouvelle c'est qu'il est techniquement tout aussi réussi. Graphiquement c'est un sans faute, des décors magnifiques, un bestiaire varié (chaque stage a ses ennemis propres), pas une seule faute de goût ne vient gâcher l'aspect visuel de cette cartouche.

La maniabilité est tout aussi parfaite, une touche de tir, une autre pour le saut, et la 3e pour la gestion des dragons. Alisia répond au quart de tour, bref encore un sans faute ici.
Le dernier point technique concerne la partie sonore ; ici encore c'est encore du travail d'orfèvre :
Bruitages excellents et bande son absolument somptueuse donnent à Alisia une ambiance simplement envoûtante. Tout y a été peaufiné pour donner à chaque stage une ambiance propre et absolument envoûtante ; c'est tout simplement parfait, c'est ici aussi un véritable sans faute !

Certains vont penser que je m'emballe, mais ce titre est réellement l'un des jeux phares de la console. Rien n'y est à jeter, tout y est réussi.
La difficulté est parfaitement dosée et la maniabilité n'est jamais à prendre en défaut, le seul souci vient qu'à un moment ou un autre on arrive à la fin et qu'il est difficile de trouver aussi bien dans le même genre. Heureusement la replay value est réellement conséquente, ne serait-ce que pour découvrir tous les trésors cachés des niveaux, là croyez moi il y a du boulot !

Pour faire court dans ma conclusion, je dirais juste qu'Alisia Dragoon est tout simplement un très GRAND jeu !
Mille mercis à GAME ARTS, GAINAX, MECCANO ASSOCIATES et SEGA pour cette cartouche 100% pur fun. Ne pas y jouer est certainement la dernière chose à faire.

Verdict

9

Points forts

  • -Réalisation globale
  • -Bande sonore et ambiance
  • -Richesse du level design

Points faibles

  • - à un moment on arrive à la fin… snif !
Avis des joueurs :
Note moyenne Nb avis
Mega Drive 8.6 14

Commentaires

Je vais le lire plus tard,merci Tonton en tout cas:good:dire que je l'ai et que je n'y ai pas encore joué...faut vraiment que je m'y mette!!!!
Par rapport a une petite coquille dans l'intro de la niouse de mon test, c'est bien en mai que le jeu est sorti en europe (tout debut juin pour etre tres précis.) En effet ce jeu faisait partie des jeux selectionnés pour les qualifiés de la finale de l'euro challenge (a paris) le 24 mai 92.
Rage, 09 mai 2012 - 1:29
hé hé on prend note :smileWink: merci pour ce test d'un jeu que j'ai juste testé les pixels à la va vite ....
Game Arts, créateur de jeux cultes !!! Quelle claque ce jeu à l'époque ...
Merci pour ce test ;)