Reportage : la Gamescom 2013 (1/2)

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L'édition 2013 de la Gamescom s'est tenue du 21 au 25 Août au Koelnmesse de Cologne. Le premier jour du salon est réservé en théorie aux professionnels, les 4 jours suivants étant ouverts à tous. Un seul jour pour les seuls pros, c'est peu, mais c'est compensé par l'existence de l'espace business, dans lesquels, si on a pris rendez-vous, on peut essayer divers jeux au sein d'une ambiance feutrée en sirotant un soda. En gros, la presse chez les pros, le public dans les halls, chacun chez soi et les vaches sont bien gardées. La première journée est donc relativement calme, parcourir les 4 halls principaux se fait dans le calme et la volupté, et il est possible d'essayer la plupart des titres sans attendre trop longtemps.

Les halls 4 et 5 sont ceux de l'espace business, qui nécessitent de montrer patte blanche pour y pénétrer. Les halls 6 à 9 sont occupés par les gros éditeurs et les boutiques. Le hall 10, quant à lui, était occupé par tout un tas de stands de diverse importance, allant du petit studio de 3 personnes au stand NVidia, en passant par un gros espace retrogaming et Oculus VR.
Au milieu de tout ça, des stands de restauration avec, puisqu'on est en Allemagne, des saucisses, des bretzels et de la bière. Je ne vous raconte pas l'état des traveées du Koelnmesse à la fin de la première journée publique.

Le Hall 6

Le hall 6, c'est du lourd. On est accueilli par les immenses stands d'Ubisoft, Assassin's Creed IV et Watch Dogs en tête, et de Take 2 et 2K Games. Un peu derrière se dresse l'espace Microsoft et son vert sobre et de bon goût qui occupait bien la moitié du hall. Et tout au fond se situait celui d'EA, consacré en grande partie à Fifa 14, Battlefield 4 et Titanfall, qui avait droit à son mecha de 5m de haut.

J'ai donc pu tâter du pad de la Xbox One : très proche de celui de la Xbox 360, il se distingue par des formes plus anguleuses, et des sticks plus petits, et sans leurs petites protubérances qui, de toutes façons, disparaissaient au bout de 20h de jeu. J'ai trouvé les bumpers moins accessibles que sur le pad 360. Évidemment il faudra juger sur le long terme, ce n'est pas en quelques parties de Fifa ou de Ryse qu'on peut se faire une idée définitive. Il était également possible de tester le nouveau Kinect, qui reconnaît maintenant la position des doigts, et peut procéder à un scan assez précis de notre visage, notamment pour créer son avatar dans Kinect Sports Rivals, qui permettait également de constater l'amélioration de la réactivité de l'accessoire.

Le Hall 7

Le Hall 7 était occupé principalement par Sony, avec deux espaces distincts PS Vita/ PS3&4, découpés par tranche d'âge, War Thunder, Konami, et le monstre Activisition-Blizzard.

Comme à son habitude, Sony avait mis en place un dispositif spécial pour essayer les jeux : la file d'attente sert à rentrer dans l'espace Sony, dans lequel on peut ensuite se promener à sa guise et essayer les jeux. Le trafic est régulé de façon à ce qu'il n'y ait jamais plus de deux personnes qui attendent sur chaque borne. Ce fut l'occasion de tâter du Dual Shock 4, et personnellement, n'était pas du tout fan du DS3, j'ai été agréablement surprise. Les formes du pad sont plus rondes, et plus douces, et l'ergonomie générale de la manette, sans avoir été entièrement revue, semble meilleure.

Konami présentait principalement PES 2014 et Castlevania Lords of Shadow 2, dont l'installation originale permettait de jouer couché dans un cercueil !

Les stands les plus imposants étaient ceux de Diablo III et Call of Duty, chez Activision, celui de Destiny étant plus discret. L'écran géant du stand COD, situé en son milieu et parfaitement visible depuis l'entrée du hall, diffusait un trailer à la gloire des grands guerriers qui se battent masqués depuis la nuit des temps, mais avec de l'émotion, bien entendu...

Le Hall 8

Si certains stands étaient plutôt costauds, ceux du hall 8 étaient carrément ahurissants, et c'est probablement ici qu'on avait la plus forte concentration de stands immenses, d'écrans géants et de néons. Le stand de League of Legends était particulièrement impressionnant, mais tous valaient le coup d'œil.

L'ambiance est aussi différente : on est plongé dans le noir, le bruit ambiant est assourdissant (en même temps, on est en Allemagne)... et il y a quelques babes, alors qu'elles sont absentes des autres halls. Un petit aperçu de l'ambiance sonore, attention, c'est violent :

Le Hall 9

Le hall 9 était plus éclectique, les stands étant pour la plupart moins massifs que ceux des autres halls.

On pouvait donc admirer les installations de Deep Silver, qui présentait des productions aussi variées que Saints Row 4, Killer is Dead ou encore Total War Rome II, pour le compte de Sega, et qui a connu un beau succès pour un titre qui ne se prête pas forcément à un essai de 15 minutes sur un salon.

Warner Bros faisait dans le contraste, avec Batman Arkham Origins et Mad Max d'un côté, et les jeux Lego de l'autre, tandis que CD Projekt et Bohemia Interactive, qui ont du se faire jeter du Hall 8 pour cause de manque de bling bling, étaient dans un petit coin, à côté de Square Enix qui tentait de donner envie de jouer à la version remaniée de FF XIV, tandis que Bethesda a eu un beau succès avec Elder Scrolls Online et Wolfenstein.

Nintendo jurait avec son stand bleu clair, entièrement ouvert, et pour cause : en Allemagne, la classification d'âge pour les jeux vidéo est très stricte. Les visiteurs se voient remettre à l'entrée un bracelet de couleur en fonction de leur âge, et les jeux déconseillés aux moins de 16 ans doivent être isolés, d'où l'omniprésence d'immenses boxes afin de protéger le jeune public. Et comme chez Nintendo, tous les jeux sont tous publics, pas besoin de s'embarrasser de ce genre de mesures. Cependant, leur stand posait un autre problème : le manque de bornes, aucun jeu ne possédant plus de deux bornes de démonstrations, générant des files d'attente extrêmement importantes.

Le hall 9 comportait aussi des stands plus petits, un certain nombre de boutiques de goodies, et mon petit chouchou, le stand d'Astragon, le spécialiste des simulations, qui présentait Landwirtschafts-Simulator et Bau-Simulator sur Xbox 360 et PS3. On pouvait d'ailleurs s'essayer au labourage de champs, et à la construction d'un parking.

Et voilà , c'est tout pour la première partie de notre compte-rendu. Au programme de la suite : du rétro-gaming, et des considérations plus générales sur le déroulement d'un évènement comme celui-ci. Stay tuned !