Test : Sakura Taisen V: Episode 0 (Playstation 2)


Sakura Wars V - Episode 0 est le deuxième spin-off de la série culte Sakura Wars sur PlayStation 2. Par conséquent, il ne faut pas vraiment s'attendre à retrouver tous les ingrédients qui fond de Sakura Wars un titre fabuleux. Enfin, on a tout de même la participation de Red Entertainment dans la création de l'univers qu'on aime tant.
En revanche, cette fois-ci, ce n'est pas OverWorks qui s'est occupé du développement de ce titre mais plutôt un petit studio japonais, SHADE. En effet, le studio du géant japonais était occupé à faire un autre volet de la série... le vrai Sakura Wars 5!

Sakura Wars V - Episode 0: Kouya no Samurai Musume

Cet Épisode 0 est donc la préquelle de Sakura Wars V. Il existe quelques points en commun notamment le lieu, l'histoire et un personnage.
Ce personnage, c'est la belle texane Gemini Sunrise aux cheveux couleur des cerises rouges. Accompagnée de son cheval Rally et de son katana (!), elle va traverser les États-Unis de l'Ouest vers l'Est... bref, de l'Oregon vers New York et plus encore.
Elle fera connaissance avec une petite gamine, Fuanita ainsi que d'autres personnages attachants et bien entendu, les forces maléfiques dirigés par le terrible Patrick (vu auparavant dans Sakura Wars The Movie) seront présentes afin de pimenter un peu le Wild West. Par ailleurs, ces derniers veulent à tout prix récupérer la petite Fuanita étant donné qu'elle est la clé de leur plan machiavélique. Heureusement que notre samourai-cowgirl est là. HIAH!

C'est au dos de son équidé Rally que Gemini va trancher du sbire. En fait, pour résumer très rapidement, le soft développé par SHADE est un beat 'em up. On traverse des décors toujours inspirées par les States, tout en slachant grâce au sabre, les divers ennemis qui se mettront devant les membres de notre Rally. Petit détail amusant, la robe du cheval est blanche et outre des accélérations fulgurantes, il peut aussi faire des... dérapages (!). En gros, il se prend un peu pour une sportive de Sega Rally ;). De plus, d'une efficacité redoutable, il peut frapper avec ses membres antérieurs et postérieurs permettant ensuite d'achever les ennemis au katana. Et puis, n'oublions pas que la belle texane possède une grande force spirituelle par conséquent, elle peut effectuer une super attaque comme par exemple, ralentir ses adversaires ou alors, liquider tout ce qui se présente aux alentours. On a de quoi s'amuser dans ce jeu d'action / beat 'em up, malheureusement, un gros souci de camera pose problème et du coup, le plaisir de jouer n'est pas vraiment optimal. C'est simple, on se bat contre les forces du mal et contre la caméra... même, si on peut la recadrer à chaque fois. Dommage. C'est un jeu SEGA forcément, un petit côté arcade existe dans ce titre. Outre le compte de " Crush " affichant le nombre d'adversaires éliminés, il existe aussi un système de combo c'est à dire, une barre de temps est affichée au dessous de la barre de vie. Quand Gemini élimine un méchant, la barre de temps se remplit et se vide aussitôt alors, il faut obligatoirement éliminer un autre adversaire et ainsi de suite. C'est en quelque sorte, le même concept que l'épée Akujiki d'Hotsuma - Shinobi PS2. Oui, c'est carrément un système de scoring! Cela permet de gagner beaucoup de points et une note finale. Ces mêmes points seront ensuite utilisés pour upgrader la force de frappe de la cowgirl mais aussi de Rally. Hélas, comme j'ai dit plus haut, le problème de camera trouble obtention d'un bon résultat d'autant plus que, bien que riche, le gameplay n'est pas précis. Encore une fois, dommage.

Dans le Wild West, notre belle américaine préfère récupérer de l'énergie vitale avec des burgers, frites ainsi que du soda cachés dans les décors. Quoi ? C'est étrange ? Qu'importe, après tout, on est dans un Sakura Wars... et puis, avez-vous déjà vue une cowgirl qui utilise un katana ? ;) A noter qu'à la fin du niveau, on peut gagner de nouveaux sabres mais également des objets pour notre équidé.

Go, Go cheval Rally...

Autre point négatif de ce titre, ce sont les graphismes lors des séquences de fight. Pour un soft sorti en 2004, cela reste effarement faible au point de se demander si le développeur est resté en '98. Les textures sont pauvres, les éléments du décor simples dans leur modélisation et certains ennemis risibles pire, parfois on remarque la présence d'un brouillard afin de masquer toute cette pauvreté graphique. Peut-être que chez SEGA Japon, personne n'est allé voir SHADE et leur dire que c'est un jeu PlayStation 2 qu'ils étaient en train de réaliser et non un titre pour la 64 Bits!
Cependant, les animations de Gemini sont plutôt convenables bien que parfois, on note des ralentissements (!). Certains boss sont amusants à les bousiller et ses derniers, bénéficient de la touche de Red Entertainement autrement dit, ils possèdent un character design réussi. Bien évidemment, qui dit Sakura Wars, dit L.I.P.S. (contraction de: Live & Interactive Picture System). Les amateurs des fleurs de cerisier de SEGA ne seront pas dépaysés par ce (vieux) système qui consiste à choisir une réponse (parmi trois proposés ou plus) lors des séquences de DIGItal COmic. Comme auparavant, quand une réponse fait plaisir à un personnage, on entend un petit jingle. Aussi, la partie digico / Visual Novel continue à être soignée avec de belles images des personnages d'autant plus que les dialogues sont assez nombreux et puis, c'est toujours agréable de visionner les mises en scènes de nos personnages favoris avec des moments d'amitié, de justice, drame sans omettre la petite pointe de comédie.

Bien évidemment, Red a soignée la bande sonore et celle-ci, reste tout à fait dans l'ambiance de la licence Sakura Wars. D'abord on a le thème principal " Samourai Soul " qui est dans l'esprit des anciens épisodes de la franchise mais aussi, des thèmes dramatiques, jazzys, des mélodies aux sonorités acoustiques, harmoniques nous rappellent qu'on est bien dans un Wild West coloré, léger, bref, c'est un plaisir à écouter.

La fin d'un épisode, le début d'une grande aventure à New York

L'intro en anime, est signée I.G. Production. Plutôt sympa à regarder et globalement, Sakura Wars V - Episode 0: Kouya no Samurai Musume est un titre sympathique. Certes, les graphismes durant les phases d'action laissent beaucoup à désirer et si en plus, on ajoute des problèmes de caméra, que reste t'il alors à ce spin-off ?
Et bien voilà, le charme de la licence est toujours là, avec une bande sonore efficace digne d'un volet Sakura Wars mais également avec son ambiance steam punk, ses personnages attachants (amis ou méchants) ou encore, la partie Visual Novel toujours chouette par les mises en scène. Si le mode histoire se termine au bout de six petites heures, le replay value est appréciable non seulement parce qu'on débloque de nouveaux personnages de la série notamment le fantastique Oogami Ichirô mais encore, tout un tas de bonus (mélodies, images, etc). Petit détail à ne pas négliger, Sakura Wars V - Episode 0 propose d'autres personnages jouables si on possède les sauvegardes d'autres jeux Sakura Wars sur PlayStation 2. Du reste, c'est clairement un jeu destiné aux amoureux de la licence phare de SEGA Japon et juste avant de consommer le plat résistant alias Sakura Wars V: So Long, My Love, cet Épisode 0 fait office d'un correct amuse gueule. A très bientôt belle texane Gemini Sunrise, on se retrouvera à New York :). Note : L'éditeur japonais propose Sakura Wars V - Episode 0: Kouya no Samurai Musume dans une boîte en carton avec un DVD preview de Sakura Wars V: So Long, My Love en bonus.


Verdict

6

Points forts

  • La bande sonore
  • Les personnages
  • Le gameplay
  • L'ambiance

Points faibles

  • Problème de camera
  • Les graphismes durant les combats
Avis des joueurs :
Note moyenne Nb avis
Playstation 2 7.0 1

Commentaires

un jeu que j'aimerai essayer, dommage que la réalisation soit si "datée". Et 6 heures de durée de vie, je suis surpris, je pensais qu'un tel jeu en ferait 10 fois plus..
Merci pour le test ;)
C'est pas un vrai épisode en fait, d'ou sa durée de vie assez courte. Je crois que le 4 est un peu pareil...