Test : Roulette Man ~Shimura Ken no Daijôbu daa~ (Arcade)

Parmi les très très très nombreuses émissions de variété japonaise, plusieurs sont présentées par une star internationale que vous connaissez tous : Takeshi Kitano.

Et ça tombe bien, il n'a rien à voir avec le sujet du jour :p
On va se pencher sur une autre star dont certes, la célébrité ne s'est pas étendue dans le monde entier, mais qui par contre jouit d'un attachement très important de la part du public nippon.
Shimura Ken, artiste au sens large, hautement sympathique mais qui n'a pas résisté au coronavirus, cette saloperie a eu raison de lui en mars 2020, peu après avoir fêté ses 70 ans.
Vous allez me dire « ok d'accord, c'est triste mais on n’est pas venus lire la rubrique nécrologique japonaise » alors oui, effectivement, je suis là pour vous parler d'une machine particulière, et le faire sans en connaître l'origine bah... ça ne changerait pas grand-chose il est vrai, mais autant profiter de cette occasion.

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La roue de la fortune

Entre fin 80 et début 90 (il y a eu des épisodes spéciaux par la suite), Shimura Ken a animé l’émission portant son nom « Shimura Ken no Daijoubu daa ».
La première partie du programme était constituée d'une succession de sketchs et la seconde de jeux et quiz pendant un peu moins d'une heure au total le lundi soir (des épisodes sont disponibles sur la chaîne officielle mais avec juste la partie sketchs).

Je vous en parle comme si que je connaissais alors que malheureusement non, je n'ai pas eu la chance de me bidonner devant à l’époque (maintenant si), ma femme oui, et elle en garde un excellent souvenir (nan mais je vous rassure, je vais finir par vous parler de la machine, encore un peu de patience).
Une séquence mettait en scène un homme roulette, il était attaché au centre d'un disque géant, et non seulement il tournait, mais les cases avec les lots inscrits dessus tournaient aussi en sens inverse.

Les candidats devaient simplement appuyer sur un bouton pour stopper le bonhomme qui pouvait donc se retrouver la tête en bas en attendant que la partie avec les cases s’arrête pour déterminer le prix remporté.
Avec de la chance, il était possible de repartir avec un vrai beau cadeau coûteux comme un gros voyage, mais avec un peu moins de bol on pouvait juste recevoir 1 an de PQ, voire rien bien entendu (je dois préciser que je n'ai vu qu'un extrait de cette séquence hors contexte, mais ce n'est pas non plus d'une importance capitale).

Le mini jeu adapté en jeu

En 1992, SEGA a donc sorti une machine de type « prize game » mettant en scène l'homme roulette.

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Elle conserve le principe de base et fonctionne telle qu'on a pu la connaître dans l’émission.
On met sa piécette, puis on démarre le jeu avec le gros bouton vert.
Le personnage tourne dans un sens et les cases dans un autre.
Le pauvre gars se stoppe avec le bouton rouge, l’extrémité de sa tête fait office de flèche, on attend quelques secondes que les cases s’arrêtent pour enfin connaître notre destin.

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16 cases de 4 types :

-Perdu (8)
-Encore une fois (4)
-Lot normal (2)
-Gros lot (2)

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Trois tentatives, c'est plutôt généreux pour le genre (ça, c’était pour la machine que j'ai testée, c'est paramétrable par le gérant, s'il est radin, on peut n’en avoir qu'une...). Il est possible de jouer sans vraiment se soucier de quoi que ce soit bien entendu, mais il y a aussi moyen d'essayer de trouver le meilleur timing possible.
La machine possède deux compartiments pour les lots qui sortent en capsules.
Le contenu est au bon vouloir du propriétaire comme toujours.

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Dans mon cas, le petit prix était un simple bonbon dans une petite capsule alors que le gros arrivait, toujours dans une capsule, mais cette fois, plus volumineuse.
Le contenu pouvait varier, avec pas trop de bol, on se retrouvait avec un simple truc type gachapon (j'ai eu une mini pendule en forme de bombe...) mais à condition d'avoir un bon alignement des planètes, on avait moyen de choper une clé (que j'ai eue !).
Cette dernière ouvrait le casier avec le numéro correspondant.

Pour la petite histoire, c'est lors de mon tout premier essai que j'ai eu cette mignonne (?) et encombrante peluche, point positif, elle fera sûrement plaisir à une de mes nièces ^^
Il faut bien garder à l'esprit que les lots peuvent vraiment varier d'une enseigne à l'autre, ce qui influe grandement sur l’intérêt de tenter sa chance ou non.
L'ambiance sonore n'est pas en reste avec des commentaires qui nous accompagnent tout du long.
Vous pouvez vous rendre compte par vous-mêmes du déroulement d'une partie avec la vidéo ci-dessous.


Noter une borne de ce type reste un exercice plutôt difficile, mais par rapport à de nombreuses machines du genre, on ne ressent pas trop le sentiment d'injustice lorsqu'on perd et c'est un gros bon plus (point de vue sûrement influencé par le nombre de tentatives attribuées par crédit).
Elle n'est pas facile mais pas impossible non plus, et son look et l’ambiance qu'elle retranscrit sont particulièrement attachants.
Si vous la croisez un jour, ne faites pas les timides et tentez votre chance, vous aurez peut-être le plaisir de remporter une grosse peluche qui vous encombrera toute la journée :p

Connaissance du japonais : totalement inutile

Verdict

8

Points forts

  • Un look délicieusement kitch
  • Pas simple mais pas (trop) injuste
  • Donne envie de continuer

Points faibles

  • Pour le genre, pas de défaut particulier
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Commentaires

SLAINE, 24 fév 2021 - 10:05
toujours au top ces tests de machine complètement folle qu'on ne trouve qu'au Japon. Merci pour la découverte ;)